2017 : la DGSN a créé six nouvelles Brigades régionales de recherche et d’intervention

Dans le cadre de la poursuite de la modernisation des infrastructures de sûreté et la police de proximité, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a créé en 2017 six nouvelles Brigades régionales de recherche et d’intervention (BRI), portant le total des brigades régionales créées entre 2016 et 2017 à 13, outre les Brigades centrales d’intervention (BCI), qui sont spécialisées dans les interventions de crise et les grandes affaires criminelles.

De même, 20 brigades de renseignement criminel et d’appui technique au niveau national ont été mises en place, avec pour mission la collecte et l’analyse des données à caractère criminel et leur exploitation en vue d’appuyer les investigations criminelles, indique la DGSN dans un communiqué détaillant le bilan des réalisations en 2017. A l’instar de l’année précédente, une nouvelle salle de commandement et de coordination a été créée au niveau du district de Témara-Skhirat, doublée d’unités mobiles de police de secours, précise le communiqué.

Par ailleurs, le domaine d’intervention territoriale des services de sûreté nationale a été étendu au district de M’Hamid à Marrakech, qui a connu la création d’un district de sûreté, deux arrondissements de police et un service d’accidents de la circulation.De même, il a été procédé au renforcement de la couverture sécuritaire à travers la création de six nouvelles structures sécuritaires qui se répartissent entre des arrondissements de police, des services d’accidents de la circulation, un service central de formation continue en faveur des unités mobiles pour maintenir l’ordre ainsi que des forces d’intervention rapide.

Le processus de réforme structurelle globale des services de sûreté s’est poursuivi de manière à accompagner les évolutions du domaine policier. On retient sur ce point le rattachement du Système d’identification automatique par empreintes digitales (AFIS) et du Centre national cynophile à la Direction centrale de police judiciaire, avec tout ce que cela implique en matière de reformulation de leurs objectifs en tant que structure de soutien aux investigations criminelles.

Dans cette même veine, il a été procédé à la restructuration de la Direction centrale chargée de gérer l’infrastructure informatique des services de sûreté nationale sous l’appellation « Direction des systèmes d’information et de communication » (DSIC), et dont la nouvelle mission consiste à moderniser les bases de données, développer les logiciels de travail et les orienter de manière à faciliter les services proposés aux citoyens et aux étrangers et contribuer ainsi à l’efficience des enquêtes judiciaires.

Dans ce même contexte, la Direction de la police judiciaire a été raccordée au réseau Cheikh Zayed qui regroupe les pays membres au Conseil des ministres arabes de l’Intérieur en vue de faciliter les procédures de coopération sécuritaire arabe, de même que le raccordement au réseau sécurisé d’Interpol a été élargi en vue de permettre à la police aux frontières nationales d’accéder aux bases de données des individus recherchés ou déclarés disparus, ainsi qu’aux bases de données des documents et véhicules déclarés volés ou perdus.

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