Des associatifs austro-marocains dénoncent les tentatives de politiser l’affaire de Gdim Izik

Le Partenariat Autriche-Maroc et l’Association de la coopération austro-marocaine ont dénoncé les tentatives de politiser l’affaire des poursuivis dans le cadre des évènements de Gdim Izik.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, le secrétaire général de l’association de la coopération austro-marocaine, Abdelhamid Lahmami a rejeté « les propos et versions trompeuses véhiculés par les séparatistes sur les événements de Gdim Izik, dans le but de politiser le procès et fournir de fausses informations sur les conditions de détention » des mis en cause.

« La preuve tangible du caractère fallacieux de ces allégations est l’annulation du verdict du tribunal militaire et le renvoi du dossier devant une juridiction civile, avec la présence lors du procès d’associations et d’observateurs internationaux, en plus de plusieurs organismes indépendants nationaux et d’organisations internationales des droits de l’Homme », a souligné M. Lahmami, également vice-président de l’instance Partenariat Autriche-Maroc et membre de l’organisation « Sahara Baytouna ».

Il a fait part, au nom des deux associations et de la communauté marocaine en Autriche, de sa solidarité profonde avec les familles et proches des victimes des événements de Gdim Izik et de son soutien à l’Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik dans ses sit-in revendiquant un procès équitable rendant justice aux victimes.

Evoquant la poursuite du procès des accusés dans le cadre des événements tragiques survenus le 8 novembre 2010, lors du démantèlement du camps Gdim Izik, près de Laâyoune, le communique relève que « comme tout le monde le sait, un groupe de criminels professionnels et de séparatistes a mené des attaques violentes au moyen de poignards, de pierres et de cocktails Molotov contre les forces de l’ordre, entraînant l’assassinat sauvage de 11 membres des forces publiques, alors que 70 autres ont été blessés, en plus de dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés ».

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