Automobile: Le taux d’intégration locale se situe actuellement à 50%

Le taux d’intégration locale en industrie automobile au Maroc se situe actuellement à 50% et atteindra 80% à l’horizon 2020, a indiqué, jeudi à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

« Le Maroc, qui table sur une capacité de production annuelle d’un million d’unités à l’horizon 2020 avec un taux d’intégration de 80%, a atteint aujourd’hui un taux d’intégration locale de 50% », a précisé le ministre qui animait une conférence-débat à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) sur « Le Maroc, plateforme africaine de l’investissement ».

Lors de cette rencontre, marquée par la participation d’une pléiade d’Hommes d’affaires, de chercheurs et d’économistes, M. Elalamy a rappelé que ce secteur industriel stratégique a su réaliser des résultats qualitatifs en un temps record, en se positionnant en premier secteur exportateur du royaume devant l’agro-industrie et les phosphates, relevant que le Maroc a les moyens d’intégrer le top 7 mondial de l’industrie automobile dans les prochaines années.

Le Royaume se positionne d’ores et déjà comme un hub mondial de l’industrie automobile grâce notamment à son offre attrayante pour les investisseurs étrangers er à son intégration au continent africain, a-t-il noté, ajoutant que le secteur s’est engagé vers davantage d’intégration locale, avec le développement de son tissu d’opérateurs nationaux et la diversification de ses métiers.

Abordant la situation économique du continent africain, le responsable a reconnu que malgré la dynamique qui a modifié profondément la perception que le monde a du continent, ce dernier peine à réaliser ses objectifs de développement, particulièrement en termes de réduction de la pauvreté et de développement inclusif et durable.

Il a, dans cette optique, plaidé pour le codéveloppement en Afrique qui doit faire face à plusieurs défis de taille, faisant valoir que le Royaume, qui a choisi d’avoir une vocation africaine, est disposé à partager son expérience et son savoir-faire avec les pays du continent.

Par ailleurs, le ministre a appelé à la mobilisation des investissements en faveur de l’Afrique tout en insistant sur le rôle qui incombe aux élites pour faire réussir l’intégration africaine escomptée, relevant dans ce sens que plusieurs entreprises marocaines ont réussi à devenir des leaders panafricains notamment dans les secteurs des assurances, des banques et des télécommunications.

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