« Best-Seller » en lice pour le Prix de la littérature arabe

Le roman  « Best-Seller » de Réda Dalil a été retenu pour la 4e édition du Prix de la littérature arabe organisé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe.

« Je suis content de représenter la scène littéraire marocaine, c’est une vraie fierté », nous confie Réda Dalil.

« Best-Seller » relate l’histoire d’un écrivain, Bachir Bachir, dont le don d’écriture s’évapore brusquement. Quitté par sa muse, en proie à un vague à l’âme abyssal, endetté jusqu’au cou, plongé dans une dépression gigogne, il n’aura d’autre choix pour s’en sortir que d’écrire un roman à succès. C’est d’ailleurs de cette obsession à produire un best-seller qu’est dérivé le titre du roman.

Rappelons que « Le Job », grand succès à la fois commercial et critique, a reçu le « Prix littéraire de la Mamounia » en 2o14 et « le prix Gros Sel Belge du public ».

La 4e édition du Prix de la littérature arabe a été établie à partir de romans publiés entre le 30 mai 2015 et le 30 mai 2016. Ainsi 7 titres ont été retenus  au total par le comité à savoir : « Des pierres dans ma poche »de l’Algérienne Kaouther Adimi (Seuil), « Le tambour des larmes » du Mauritanien Beyrouk (Elyzad), « Dispersés » de l’Irakienne Inaam Kachachi (Gallimard), « Villa des femmes » du Libanais Charif Majdalani (Seuil), « À cœur ouvert » d’Abdo Wazen (Actes Sud), également libanais, « Best-Seller » (Le Fennec) de Réda Dalil  et « Le corps de ma mère » de la Tunisienne Fawzia Zouari (Joëlle Losfeld).

Le jury se réunira sous la présidence de Pierre Leroy co-gérant de Lagardère, le 5 septembre 2016 pour désigner le gagnant.

Pour  rappel, le Prix de la littérature arabe, doté de 10 000 euros, récompense chaque année un écrivain originaire d’un pays de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage  roman, recueil de nouvelles ou de poèmes écrit en français ou traduit de l’arabe au français.

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