Black Beauty, la météorite marocaine en star à Copenhague

Le Musée d’histoire naturelle (NHM) à Copenhague a eu l’opportunité d’enrichir ses collections par l’acquisition d’une pièce de 44 grammes provenant d’une météorite connue sous le nom de « Black Beauty », retrouvée dans le désert marocain en 2011.

« C’est très excitant. Black Beauty est très rare et spéciale, car elle contient de petits morceaux de la croûte originale de Mars », a déclaré mardi à Videnskab.dk Martin Bizzarro, chef du Centre de la formation des étoiles et des planètes au musée NHM.

D’après la revue Science, l’analyse des chercheurs a démontré que cette beauté rare est âgée d’environ 4,5 milliards d’années, soit le deuxième corps le plus ancien du genre trouvé sur terre. Elle fait partie d’environ 130 corps célestes provenant de la planète rouge.

 » En l’examinant, nous pouvons acquérir de nouvelles connaissances sur la façon dont Mars a été formé et comment il s’est développé. À 44 grammes, c’est la plus grande partie de Black Beauty qui a été mise de côté pour la recherche, de sorte qu’il sera possible de répondre à une toute nouvelle série de questions et d’analyser des choses qui ne l’ont pas été auparavant« , a expliqué le même expert.

Actuellement, il y a un peu plus de 100 météorites martiennes en collections dans le monde. Elles avaient toutes décollé de la planète rouge suite à un impact cométaire, puis ont mis des millions d’années à voyager à travers l’espace avant de tomber sur Terre.


D’après la classification des échantillons, Les météorites martiennes peuvent être affectées dans l’une des trois catégories appelées ShergottyNakhlaet Chassigny. Les scientifiques font souvent référence à ces roches simplement comme les météorites SNC.


A en croire M. Bizzarro, le prix d’un gramme de Black Beauty revient à environ 10.000 dollars américains, ce qui fait que la valeur de la pièce de 44 grammes est de plus de trois millions de couronnes, bien que le chercheur n’ait pas révélé le montant exact de son acquisition. Les chercheurs s’attendent à pouvoir finir de tester la météorite d’ici 2019, avant de la rendre disponible pour l’exposition au NHM.

C.O

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