La Charte d’investissement marque « une étape cruciale » pour un modèle économique « compétitif »

La Charte d’investissement, adoptée par le Maroc en juillet 2016, marque « une étape cruciale » dans l’édification d’un modèle économique « compétitif et performant », a affirmé, jeudi à Casablanca, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique.

« Ce dispositif novateur, qui s’inscrit dans le cadre de la loi 60-16 et remplace l’ancienne charte de l’investissement adoptée en 1995, renferme des stratégies sectorielles et régionales et dispose d’une vision claire en matière de création d’emploi, d’amélioration des services publics et privés accordés au citoyen et d’ouverture sur les nouvelles technologies », a expliqué M. Elalamy lors de la première édition des BritCham-Conferences pour l’année 2018 autour du thème « La Nouvelle Charte d’investissement : Quel Apport et Quel Impact sur la relance de l’Investissement au Maroc? ».

Pour le ministre, le citoyen marocain est au centre d’intérêt de cette charte, qui englobe des axes homogènes favorisant la création d’emploi en faveur du citoyen, dont les garanties accordées aux investisseurs, la mise à profit des opportunités offertes par décollage économique, le soutien direct à l’investissement, les mesures fiscales et douanières et la promotion de la formation professionnelle.

Abordant la coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni, il a fait valoir que les deux pays entretiennent des relations d’exception dans plusieurs secteurs, ajoutant que les deux parties doivent travailler « plus étroitement » pour booster la coopération bilatérale.

S’adressant aux opérateurs économiques britanniques opérant au Maroc, le ministre a relevé que le Brexit pourrait offrir des opportunités de taille pour renforcer les liens économiques bilatéraux, rappelant dans ce sens que le Maroc offre aux investisseurs étrangers une plateforme importante avec des avantages considérables, notamment la stabilité, la sécurité et une position géographique favorable.

De son côté, Thomas Reilly, ambassadeur du Royaume-Uni à Rabat, a insisté sur la volonté de son pays de hisser le niveau des échanges et des flux des investissements directs vers le Maroc, mettant l’accent sur l’importance de continuer à œuvrer pour le développement d’un partenariat win-win entre les deux Royaume.

Les deux pays ont tout à gagner d’une coopération économique exemplaire à l’image des excellentes relations politiques et diplomatiques que les deux nations entretiennent depuis près de 800 ans, a assuré le diplomate.

Evoquant les relations commerciales, M. Reilly a dit que la coopération dans ce secteur est marquée par plusieurs « success stories« , citant quelques exemples de compagnies britanniques déjà présentes au Maroc, dont GlaxoSmithKline, Shell, British Airways et Unilever.

Et d’ajouter que les deux pays sont appelés à intensifier leur coopération dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de la culture et du sport, notant que les produits agricoles marocains sont « très demandés » en Royaume-Uni.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans la lignée des grandes conférences-débats de la Britcham, était destinée aux entreprises adhérentes à la Chambre de commerce britannique pour le Maroc, aux opérateurs économiques et aux médias et a permis d’apporter un éclairage sur les mesures phares de la Charte d’investissement.

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