Clôture de la 23ème édition du SIEL 2017

Casablanca a tenu ses promesses pour cette 23ème édition du Salon de l’édition et du Livre, grâce à un formidable écho médiatique. Le Salon  a permis, durant dix jours, de mettre en valeur le livre et tous ses acteurs. Une plateforme importante dans le but de multiplier les rencontres et faire rapprocher les points de vue des écrivains avec les éditeurs.

Le salon, inauguré le jeudi 9 février par SAR le Prince Moulay Rachid,  a connu la participation de plusieurs Maisons d’édition représentant 54 pays, ainsi que 11 ministres de la culture africains. Environ702 éditeurs, dont 353 directs et 349 indirects, ont pris part à cette rencontre culturelle. Aussi, de nombreux écrivains se sont-ils rendus à la rencontre de leurs lecteurs avec dédicaces d’ouvrages, présentations et débats.

Venues en grand nombre, les vagues de visiteurs se sont succédé tout au long de ce salon, profitant de différentes rencontres littéraires et artistiques, débats,  conférences, tables rondes thématiques, rétrospectives, et ateliers pour enfants, qui se sont partagé les coins du SIEL.

A noter que cette édition dont le but est la promotion du livre et l’exhortation à la lecture, a connu l’entrée culturelle des pays de la CEEAC, mis à l’honneur, avec notamment la signature du protocole d’accord pour la création de l’Alliance des éditeurs de l’Afrique centrale. A ce sujet, plusieurs rencontres ont été organisées entre les éditeurs des pays de l’Afrique Centrale et l’Union des Éditeurs Marocains portant sur la mise en place d’un marché commun du livre, dans le domaine des imprimeries et de la coédition, sur l’élaboration d’une plateforme électronique rassemblant les éditeurs de ces pays et la mise en place des dispositions fiscales incitatives à un meilleur échange du livre.

Pour cette dernière journée, l’espace de la Foire internationale de Casablanca, dédié au salon, a montré ses limites afin de contenir l’affluence considérable de ses invités.

Pour M. Bienvenu Sene Mongaba, responsable de la maison d’édition MABIKI à Kinshasa, chimiste et auteur de livres d’éveil scientifique pour enfant, « les dix jours passés au salon étaient impressionnants ! J’ai été fortement et agréablement surpris face aux vagues de visiteurs déferlantes chaque jour. Le Maroc met visiblement beaucoup d’efforts d’instruction au profit des nouvelles générations ». Il a noté aussi que les livres d’enfants et les livres de jeunes ont été les plus demandés, pour ne pas dire les plus vendus lors de cette édition.

Il convient de même de souligner qu’à part le vaste monde attiré par cet événement, le dimanche a particulièrement vu venir des familles qui viennent accompagnées de leurs enfants afin de les familiariser et de les intéresser, dès leur jeune âge, à la lecture. Les autres jours de la semaine ont  principalement connu une affluence d’élèves et d’étudiants, qui viennent au Salon dans le cadre de visites organisées par leurs écoles.

Oulkhir Chaouki 

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