La COP de Marrakech permettra l’entrée vers un nouveau modèle économique plus sobre

La Conférence des Nations unies sur le climat (COP 22), prévue en novembre prochain à Marrakech, permettra l’entrée vers un nouveau modèle économique plus sobre avec des idées intéressantes touchant directement le continent africain, a affirmé Saïd Mouline, Directeur général de l’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ADEREE) et membre du comité de pilotage de la COP 22.

« À Marrakech, il y aura concrétisation de l’Accord de Paris, mais aussi l’entrée vers un nouveau modèle économique plus sobre avec des idées intéressantes touchant directement notre continent l’Afrique », a-t-il précisé dans un entretien publié jeudi par le site français dédié à l’actualité économique au Maroc « Usine Maroc », citant, entre autres, l’initiative sur l’agriculture (AAA) et d’autres sur l’eau et ses déclinaisons (villes, agriculture, énergie hydraulique).

« À Marrakech, nous pourrons désormais lancer la mise en œuvre de l’accord de Paris. C’est une nouvelle procédure et de nouveaux enjeux », a expliqué M. Mouline, se félicitant de la mobilisation ayant permis les seuils de ratification de cet accord en moins d’un an.

A la COP22 s’ajoute CMA1, la première Conférence des parties à l’Accord de Paris, a-t-il fait savoir, notant que parmi les priorités de la conférence de Marrakech figure l’aspect financement et les 100 milliards de dollars par an en vue après 2020.

M. Mouline a, dans ce sens, relevé que le Maroc pousse pour un  » fast start » immédiat surtout pour financer l’adaptation, ajoutant que parmi les enjeux, il y a lieu de citer la gestion de l’eau, la reforestation et la sécurité alimentaire.

« Il y a en fait beaucoup d’argent pour les énergies renouvelables mais peu pour l’adaptation », a poursuivi M. Mouline, appelant à donner des moyens notamment pour la thématique de « renforcement des capacités », de la gouvernance et des institutions.

Selon lui, Le fort développement des énergies renouvelables au Maroc n’a pu avoir lieu que parce qu’il y avait un outil institutionnel pour cela, à savoir l’agence MASEN, indiquant que le Royaume a su attirer des financements privés en grande partie du fait de son organisation interne, d’une bonne gouvernance et de la transparence notamment sur les appels d’offres internationaux.

 

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