Début à New York du premier round de négociations d’un Pacte sur les migrations, avant sa signature au Maroc

Le premier de six rounds de négociations d’un pacte mondiale sur les migrations a été lancé mardi à l’Assemblée générale de l’Onu, en vue d’aboutir à un texte qui sera signé, décembre prochain, lors d’un sommet onusien au Maroc. 

Ce pacte non-contraignant est composé de 22 engagements visant à ce que les migrants, qu’ils recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, peuvent le faire d’une manière sûre, prévisible et ordonnée.

Les négociations autour de ces engagements seront tenues au siège new-yorkais de l’Onu, à raison d’un round par mois, jusqu’à juillet. La signature du texte résultant de ces discussions sera faite formellement les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech.

>>Lire aussi : La Marine Royale a assisté 71 personnes d’origine subsaharienne candidates à la migration clandestine au large de Tanger

Le pacte s’inspire du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Programme d’action d’Addis-Abeba, ainsi que de la Déclaration du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement adoptée en octobre 2013.

Il souligne que la migration a toujours fait partie de l’expérience humaine à travers l’histoire, appelant les Etats membres à reconnaître qu’elle « peut être une source de prospérité, d’innovation et de développement durable dans notre monde globalisé ».

La version initiale de ce pacte, rendue publique début février, et partant du postulat qu’aucun pays ne peut faire face seul à la migration, met en avant la nécessité d’une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ».

Elle promet, en outre, de « permettre aux migrants de devenir des membres à part entière de nos sociétés », mettre en lumière leurs contributions et promouvoir l’inclusion et la cohésion sociale.

À noter que les Etats-Unis sont le seul pays à ne pas prendre part à ces négociations, après leur retrait de l’élaboration du pacte fin 2017, en raison de son incompatibilité avec la politique migratoire du président Donald Trump.

Rappelons que l’Assemblée générale de l’Onu avait désigné, fin décembre dernier, le Maroc pour abriter la Conférence Internationale sur la Migration de 2018, durant laquelle sera adopté le Pacte Mondial pour des Migrations Sûres, Ordonnées et Régulières.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page