Le développement durable occupe une place de choix dans la politique environnementale du Maroc

Le développement durable occupe une place de choix dans la politique environnementale du Maroc qui a été parmi les premiers pays ayant adhéré à la prise de conscience universelle vis-à-vis de cette question importante affichée depuis la Sommet de la terre à Rio, a souligné lundi à Madrid l’ambassadeur du Royaume en Espagne, Mohamed Fadel Benyaich.

L’engagement du Maroc en faveur de cette thématique de grande envergure s’illustre à travers son positionnement distingué sur le marché mondial des énergies renouvelables à la faveur, entre autres, de sa stratégie nationale en la matière lancée en 2009 et à son Plan Vert, a-t-il ajouté à l’ouverture du 13 ème Congrès national espagnol de l’environnement (CONAMA 2016).

Conscient de l’importance de l’éducation et de la sensibilisation en matière de lutte contre les changements climatiques et de déclencher une conscience climatique, le Maroc a intégré, depuis plus de dix années, la thématique de l’environnement dans les programmes scolaires, a encore relevé M. Benyaich.

L’ambassadeur marocain a fait observer, dans le même sens, que le Maroc a décidé de porter la part des énergies renouvelables de 42 pc de puissance électrique installée, objectif fixé pour 2020, à 52 pc à l’horizon 2030, ajoutant que le l’objectif en termes d’efficience énergétique est une économie de 12 pc de la consommation d’énergie en 2020 et de 15 pc en 2030.

M. Benyaich a rappelé en outre l’adoption par le Maroc en 2016 d’une loi sur l’interdiction de la fabrication, l’importation, l’exportation, la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastique.

Évoquant la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques(COP22), tenue du 7 au 18 novembre à Marrakech, le diplomate marocain a relevé que ce sommet a consacré l’engagement de la communauté internationale en faveur de la lutte contre les changements climatiques, tout comme l’irréversibilité de cette dynamique.

Le lancement du partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale est l’une des nombreuses réalisations de cette conférence mondiale, a-t-il relevé, faisant remarquer que la COP22 a permis aussi de réaliser des avancées en rapport avec plusieurs questions fondamentales de l’action climatique.

M. Beyaich a mis en exergue, dans le même cadre, le lancement du « Prix international pour le Climat et l’Environnement » doté annuellement d’un million de dollars, à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que la signature par le Maroc, l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Portugal d’un accord sur l’échange durable d’électricité et de l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA).

La ministre espagnole de l’Agriculture, la pêche, l’alimentation et l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a relevé que la protection de l’environnement et le combat contre les changements climatiques requièrent l’appui et le consensus de l’ensemble des acteurs concernés.

Elle a estimé que les nombreux défis qui sont posés dans ce domaine peuvent être transformés en de grandes opportunités grâce à l’implication effective de l’administration, des entreprises, des institutions et des citoyens.

Pour sa part, l’ambassadeur de France à Madrid, Yves Saint-Geours, qui s’est félicité de « l’excellente organisation » de la COP22 à Marrakech ainsi que des résultats de cette conférence mondiale, a réaffirmé l’engagement de son pays d’aller de l’avant en matière de concrétisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.

Le 13 ème Congrès national espagnol de l’environnement (CONAMA 2016), qui se poursuit jusqu’au 1 décembre dans la capitale espagnole, est organisé sous le thème « La réponse est verte ». Il a pour objectif une plus grande implication de la part des institutions et des citoyens en faveur d’une transformation vers une économie sobre en carbone, circulaire et verte.

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