Le Discours Royal de la Marche Verte est venu réitérer l’attachement du Maroc à ses droits historiques et politiques dans ses provinces du Sud

Le discours royal prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte est venu réitérer, encore une fois, l’attachement indéfectible du Maroc à ses droits historiques et politiques dans ses provinces du sud, a souligné M. Driss Lagrini, professeur des relations internationales à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM).

Le Discours du Souverain est venu nous montrer également que la gestion de la question du Sahara marocain et ses enjeux, pour faire face aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, passe nécessairement par deux éléments essentiels, dont l’un est endogène, et est fondé sur une approche de développement, en tant que choix stratégique efficient adopté par le Maroc, a confié à la MAP, M. Lagrini également directeur du Laboratoire des études internationales sur la gestion des crises à l’UCAM.

Et de poursuivre que dans cette démarche, le Royaume accorde un intérêt grandissant à l’intégration des jeunes, en s’ouvrant sur leurs problèmes, et au lancement de projets économiques d’envergure, à même de consolider davantage la position des provinces du sud du Maroc en tant que portail vers l’Afrique et ce, en adéquation avec les orientations nationales, en faveur du raffermissement de ces liens dans le cadre d’une coopération équitable et garante des intérêts des deux parties.

Le discours de SM le Roi, poursuit M. Lagrini, souligne également l’importance de se rappeler la dimension juridique du développement et ce, en conformité avec l’option de régionalisation adoptée au Maroc, qui prône la prise de conscience et la reconnaissance de l’existence d’intérêts mais aussi de spécificités propres à cette partie du territoire national, et favorise l’implication effective de la population dans la gestion de leurs affaires de manière élargie et efficiente.

Compte tenu de la dynamique de la diversité sociétale, en tant que capital apte à favoriser et promouvoir la pratique démocratique, et à réaliser le développement dans ses différents aspects, et partant du fait que l’identité marocaine demeure riche dans sa composition diversifiée notamment, avec ses dimensions amazighe, islamique, arabe, hassanie, et africaine, le discours du 6 novembre, a souligné la nécessité de gérer cette diversité de façon édifiante et saine, dans le principal schéma de consolider davantage l’unité de l’Etat et de la société, a-t-il ajouté.

S’agissant du second élément, il est d’ordre exogène et porte sur l’engagement à s’inscrire dans l’orientation de l’actuel Secrétaire Général de l’ONU concernant la gestion de la question du Sahara marocain, tout en réitérant l’attachement aux fondamentaux du Maroc, en rapport avec l’initiative d’autonomie proposée par le Royaume et vivement applaudie par l’ONU elle-même ainsi que par les grandes puissances mondiales, a poursuivi cet académicien.

Il s’agit, dans ce sens, de la nécessité pour certaines parties régionales d’oeuvrer, de bonne foi, en vue d’offrir un climat sain, à même de permettre la concrétisation d’une solution réelle et durable, et le respect des résolutions du Conseil de sécurité liées à cette question, en sa qualité d’unique, seul et principal cadre international concerné par ce dossier, a-t-il poursuivi.

Le discours royal est aussi un appel quant à l’impératif de rejeter catégoriquement toutes les tentatives visant à porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts suprêmes, ainsi qu’aux thèses caduques visant à opérer une déviation dans le processus d’évolution de ce dossier, a expliqué M. Lagrini, notant que ce discours est, en outre, une invitation claire aux nouvelles élites onusiennes concernées par ce dossier, quant à la nécessité de prendre en considération l’initiative marocaine juste et réaliste.

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