Evénements d’Al Hoceima: le procès renvoyé au 19 décembre devant la Cour d’appel de Casablanca

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a reporté, mardi, au 19 décembre courant le procès des mis en cause dans les événements de la ville d’Al Hoceima, en vue des plaidoiries autour des vices de forme.

Le procureur général du Roi près cette Cour a indiqué, dans une déclaration à la presse, que l’audience s’est déroulée dans « des conditions normales », en présence de tous les accusés, à l’exception d’un d’entre eux pour cause de maladie, ainsi que de leurs avocats, de leurs proches et des médias.

Au début, a-t-il relaté, la défense a poursuivi, pour la quatrième audience de suite, la présentation des requêtes préliminaires et des vices de forme qui se sont articulées autour de la nullité des PV de l’enquête préliminaire et de la convocation de leurs rédacteurs, de certains responsables administratifs, d’anciens ministres et des secrétaires généraux de certains partis politiques.

Les avocats des accusés ont également réclamé la convocation de certains intellectuels, du directeur de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision, du directeur de la chaîne 2M et du directeur d’une radio régionale à Casablanca, a-t-il poursuivi.

La défense a demandé, avant la levée de l’audience, « d’ajourner l’examen de l’affaire, en raison de la fatigue, et de poursuivre les plaidoiries sur les requêtes et les vices de forme lors d’une prochaine audience », alors que le parquet s’en est remis à l’appréciation de la cour, a souligné le procureur général du Roi.

Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment, « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage », « réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume ».

Ils sont également accusés « d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales », « la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » et « la tenue de rassemblements publics sans autorisation ».

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