Theresa May défend sa décision d’ordonner des frappes ciblées en Syrie

La Première ministre britannique Theresa May a défendu samedi la décision du Royaume-Uni de participer à des frappes militaires ciblées en Syrie, aux côtés des États-Unis et de la France, en représailles à l’attaque chimique ayant visé dernièrement la ville rebelle de Douma.

« Il n’y a pas d’alternative à l’usage de la force pour dégrader et empêcher le recours à des armes chimiques par le régime syrien », a dit Mme May dans un communiqué rendu public.

Londres accuse le régime de Bachar Al Assad d’avoir utilisé des armes chimiques « contre son propre peuple », de la manière « la plus cruelle et la plus odieuse qui soit ». La dernière attaque chimique est celle de Douma ayant fait 75 morts.

Mme May affirme avoir autorisé les forces armées britanniques à mener « des frappes ciblées et coordonnées » contre les capacités militaires chimiques du régime de Bachar al-Assad, afin de « prévenir » leur usage.

>>Lire aussi: L’OTAN soutient les frappes occidentales contre la Syrie

Selon le ministère britannique de la défense, quatre avions de combat Tornado GR4 de la Royal Air Force ont lancé des missiles Storm Shadow contre un complexe militaire – une ancienne base de missiles – à 24 kilomètres à l’ouest de Homs ». 

Cette cible, « où le régime est supposé conserver des armes chimiques », a été déterminée à la suite d’une « analyse scientifique très méticuleuse » visant à maximiser la destruction de l’arsenal chimique syrien, précise le ministère dans un communiqué.

« La communauté internationale a réagi de manière décisive, faisant un usage légal et proportionné de la force militaire », a estimé le ministre britannique de la Défense, William Gavinson.

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