Le gouvernement poursuivra le règlement des dossiers en suspens des violations des droits de l’Homme

Le gouvernement a commencé le règlement de certains dossiers en suspens des victimes des violations des droits de l’Homme, et poursuivra son action en coordination avec le Conseil national des droits de l’Homme et les administrations concernées pour la résolution de l’ensemble des cas, a affirmé le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil de gouvernement réuni jeudi à Rabat, M. El Othmani a souligné que le gouvernement est déterminé à trouver rapidement une solution au reste des dossiers en suspens des violations des droits de l’Homme et « s’est engagé à trouver des réponses pratiques avant la fin de l’année en cours », précisant qu’« un dossier relatif au règlement d’une situation administrative au sein de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications a été traité par le conseil d’administration de cette agence, réuni mercredi, et qui a pris la décision nécessaire  » à ce sujet.

Il a ajouté qu’il sera procédé, de la même manière, au traitement de tous les cas qui nécessitent des procédures et des décisions selon les organismes habilités.

Dans la même optique, M. Othmani a annoncé que le gouvernement est déterminé à régler le reste des cas en coordination avec le Conseil national des droits de l’Homme et les administrations concernées, faisant valoir que « l’important est de commencer avant la fin de l’année et de continue note travail jusqu’à ce que tous les dossiers soient définitivement réglés ».

Le chef du gouvernement a également promis que le Plan d’action national en matière de démocratie et de droits de l’Homme, qui a été présenté au Conseil du gouvernement tenu jeudi, entrera en vigueur juste après son adoption et sa publication au bulletin officiel, signalant que le gouvernement, en la personne du ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et en coordination avec le Conseil national des droits de l’Homme, accorde un « intérêt particulier » à ce sujet.

« Il est de notre devoir de rendre justice à ces victimes conformément aux décisions arbitrales et autres recommandations du Conseil national des droits de l’Homme, et par fidélité aux résultats de l’Instance équité et réconciliation, car notre pays a le courage d’évoquer son passé et son présent et de faire face aux problèmes avec le même courage« , a-t-il dit appelant toutes les parties « à s’engager pour corriger les erreurs du passé sans surenchères ».

« Nous devons reconnaître les nombreuses réalisations accomplies et qui concernent différents secteurs, mais sans omettre les dysfonctionnements et inconvénients qui doivent être affrontés avec courage, aussi bien au niveau politique et des droits de l’Homme, que sur les plans économique et social », a-t-il ajouté, soulignant l’ouverture du gouvernement sur les différentes institutions constitutionnelles, les composantes de la société civile, les experts ainsi que les administrations concernés, dans le but de dialoguer « avec courage » pour surmonter les différents problèmes et difficultés.

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