La journée mondiale des enseignants: une occasion de rendre hommage à la mission noble du personnel de l’enseignement

Le 05 octobre de chaque année, les peuples du monde entier tirent chapeau pour rendre hommage aux enseignants de tous bords à titre de reconnaissance des efforts qu’ils déploient pour instruire les nouvelles générations.

Cette occasion constitue une étape pour évaluer le rendement du système éducatif et identifier les attentes des groupes cibles, y compris le corps professoral.

La Journée mondiale des enseignants, organisée chaque année par l’UNESCO depuis 1994, commémore la signature de la recommandation concernant les conditions du personnel enseignant, signée le 5 octobre 1966 par cette organisation et l’Organisation internationale du travail (OIT) ainsi que la signature de la recommandation concernant les conditions du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, le 11 novembre 1997.

Ladite recommandation contient l’ensemble des lignes directrices visant à renforcer le statut et les conditions des enseignants et à assurer la qualité de l’éducation.

Elle indique également la façon de la participation des enseignants à prendre des décisions pédagogiques et à élaborer des programmes éducatifs à travers la consultation et la négociation avec les auteurs des politiques éducatives.

L’UNESCO avait insisté, dans un message adressé à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants en 2015, sur la nécessité d’assurer à tous les enseignants des conditions de travail décentes, sûres et saines et leur garantir la confiance et la liberté professionnelle et académique, en soulignant que, malgré la reconnaissance mondiale du rôle primordial des enseignants dans la construction de sociétés durables et prospères, le monde connaît encore une pénurie en matière du nombre d’enseignants qualifiés et des personnes ayant une formation professionnelle appropriée.

Ainsi, l’Institut de statistique de l’Unesco (ISU) estime que la généralisation de l’enseignement élémentaire à l’horizon 2020 nécessitera, dans une première étape, le recrutement de 10,9 millions enseignants.

L’organisation a souligné également que ces facteurs créent des lacunes au niveau de l’égalité des chances et touchent, en particulier, l’enseignement primaire dans les zones les plus pauvres. D’autant plus que les enseignants du primaire ne bénéficient que d’une faible formation et des salaires maigres dans plusieurs pays du monde.

A cet égard, le Royaume du Maroc s’est engagé dans de nombreuses mesures structurées et stratégiques, nécessitant une mobilisation globale pour leur mise en oeuvre et l’accompagnement de l’exécution de leurs actions.

Le Maroc a toujours inscrit dans ses plans d’action des programmes et des activités ayant pour objectif l’amélioration des conditions sociales et des pratiques professionnelles des enseignants, en développant leur niveau académique et pédagogique et renforçant des liens professionnels entre eux, afin de contribuer à l’épanouissement du corps professoral.

Dans un message adressé à la famille de l’enseignement en 2015, le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Rachid Benmokhtar avait mis l’accent sur les choix et les orientations stratégiques adoptées par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, ainsi que sur les différentes priorités qui ont été élaborées à partir des propositions des enseignants et enseignantes, des partenaires du ministère et des différents acteurs de la société en plus de l’analyse de nombre de rapports nationaux et internationaux concernant la situation du système éducatif du Royaume.

Il s’agit de mesures concernant la formation dans les langues étrangères, la fusion de l’enseignement public et de la formation professionnelle, la valorisation, d’une part, de la formation professionnelle, de l’encadrement pédagogique, de la gouvernance, de la transparence et des valeurs à l’école et d’une autre part, l’amélioration du capital humain et de la compétitivité de l’entreprise.

A cet effet, une mobilisation de tous les acteurs publics et privés pour la mise en œuvre des réformes, est nécessaire, notamment, en matière d’équité et d’égalité des chances, l’obligation de la généralisation de l’enseignement, l’encadrement nécessaire pour les établissements scolaires, les infrastructures, les équipements, et l’adoption d’un modèle pédagogique fondé sur la diversité, l’ouverture, la créativité et le renforcement de l’intégration socioculturelle.

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