La DGAPR veillera à l’application de la loi, malgré les comportements non professionnels de l’un de ses fonctionnaires

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a indiqué qu’elle veillera à l’application de la loi malgré les comportements non professionnels de l’un de ses fonctionnaires.

En réponse aux « allégations infondées relayées sur un site électronique par Mme R.D », la DGAPR a indiqué, dans un communiqué, que « l’intéressée a pris l’habitude de diffuser des vidéos sur les réseaux sociaux, dans une tentative d’induire en erreur l’opinion publique et de se présenter comme victime », alors qu’en réalité, elle a commis une série d’irrégularités administratives, à cause de ses comportements non-professionnels, assurant qu’elle veillera à l’application de la loi, même si l’intéressée persiste dans son attitude. La même source a indiqué que « l’intéressée a persévéré dans le non-respect de ses supérieurs hiérarchiques, en les visant par ses diffamations dans différents médias, raison pour laquelle la DGAPR l’a suspendue, le 31 août 2015, et transféré son dossier, le 28 décembre 2015, au conseil de discipline, qui l’a révoquée, après lui avoir accordé toutes les garanties légales pour assurer sa défense, y compris le droit de se faire assister par des avocats ».

« L’intéressée a saisi la justice, suite à quoi, le tribunal administratif d’Oujda a annulé, le 14 août 2016, la décision de révocation, lequel jugement a été confirmé en appel. Après le recours de la DGAPR, la Cour de cassation a cassé et renvoyé l’arrêt de la cour d’appel le 29 mars 2018 », rappelle-t-on, ajoutant que l’affaire est en cours devant la justice.

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Concernant les mentions que l’intéressée a recueillies et qu’elle présente comme preuve de sa discipline et de son abnégation dans le travail, la DGAPR affirme qu’il s’agit d' »une mesure incitative dont elle a bénéficié à l’instar des autres fonctionnaires et qui ne dispense pas des poursuites en cas d’irrégularités ».

Concernant les certificats de mérite que l’intéressée prétend avoir reçus en récompense de ses efforts, le communiqué explique qu’ils lui ont été remis par certains directeurs d’établissements pénitentiaires en sa qualité de présidente d’une association et non pas de fonctionnaire.

Pour ce qui est des avertissements qui lui ont été adressés, souligne le communiqué, « le premier s’est basé sur les rapports du directeur de l’établissement pénitentiaire relatif à son retard et son absentéisme, ce qui a été établi par une commission centrale qui s’est rendue dans l’établissement, suite aux plaintes et doléances de l’intéressée qui n’a pas admis d’être tenue par son directeur au respect strict des horaires légaux et à la nécessité d’obtenir une permission préalable à toute absence ou retard ».

Le second avertissement concerne le non-respect de la hiérarchie dans la transmission du courrier relatif à sa situation administrative, précise la même source, notant que ces avertissements ne constituent pas des sanctions administratives, chose qui lui a été expliquée lors d’une réunion au niveau de l’administration centrale.

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