L’ambassadeur Omar Hilale met à nu à Kingstown l’implication avérée de l’Algérie dans le dossier du Sahara marocain

L’Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a mis à nu, jeudi à Kingstown à Saint Vincent et les Grenadines, l’implication avérée et incontestable de l’Algérie dans le dossier du Sahara marocain, et son soutien inconditionnel aux séparatistes du polisario.

Intervenant au séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, M. Hilale a rappelé que l’Algérie a été, sans conteste, derrière la création en 1973 du polisario pour contrecarrer les droits légitimes du Maroc sur son Sahara.

Rappelant que c’était le Maroc qui avait inscrit la question du Sahara, alors sous occupation espagnole, aux Nations Unies, en 1963, l’ambassadeur marocain s’est demandé: « Où était le +polisario+ à ce moment là ? ».

“La réponse est qu’il n’existait pas”, a poursuivi M. Hilale. “Comment peut-il, aujourd’hui, prétendre à une quelconque représentativité du Sahara ?”, a encore martelé l’ambassadeur, ajoutant que cela “relève de l’absurde et démontre clairement que le +polisario+ n’a été créé en 1973 par l’Algérie que pour contrecarrer les droits légitimes du Maroc sur son Sahara et les aspirations de mon pays pour recouvrer son intégrité territoriale”.

“En agissant de la sorte, a souligné M. Hilale, l’Algérie a fait fi des règles minima de bon voisinage et renié le soutien indéfectible que le Maroc lui a apporté afin qu’elle obtienne, elle-même, son indépendance”.

L’implication de l’Algérie a été clairement soulignée dans la dernière résolution du Conseil de sécurité (2351) de 2017 prorogeant d’un an le mandat de la Minurso, et qui a appelé les Etats voisins à faire des contributions importantes au processus politique.

“Dorénavant, a insisté M. Hilale, l’Algérie ne peut plus se cacher derrière son pseudo statut d’observateur, et doit s’asseoir autour de la table des négociations, et y contribuer pleinement, pour mettre en œuvre le mandat du Conseil de Sécurité”.

Et l’ambassadeur marocain de conclure que “si l’Algérie a parié sur le statu quo et la création de fausses tensions dans la région, le Maroc a choisi la voie de la négociation, de la coopération, en pariant sur le futur et en s’inscrivant dans la logique de la recherche de la solution négociée”.

 

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