L’avenir est féminin

Dossier du mois

Khadija Sansar, la fée de la Com

 

 Tous ceux qui la connaissent ont touché de près ses grandes qualités humaines qui sont le courage, la générosité, l’empathie, l’humilité et la pudeur mais aussi son intégrité, sa bienveillance, son ouver­ture d’esprit et son écoute et surtout ses compétences professionnelles. Khadija Sansar, toujours là pour épauler ceux qui voudraient se mettre au défi, fait partie de ces femmes qui, sans l’avoir brandi comme un étendard, sont féministes, idéalistes, combatives et engagées.

A cinq ans, l’âge où les petites filles se rêvent mamans allaitant leur bébé ou trébuchent du haut des talons subtilisés aux femmes de la famille, Khadija Sansar, elle, se voyait déjà journaliste et faisait rire sa génitrice par ce rêve presque utopique pour une femme de Tiznit.

En jeune fille libre de ses convic­tions, elle se trace sa trajectoire qui devait commencer par une licence en littérature française appliquée à la communication avant d’intégrer l’Institut supérieur du journalisme d’où elle sort avec un DESS, option audiovisuel, en 1995. Elle entame sa carrière par de brefs passages à la radio, la RTM, 2M, la presse écrite puis en animant des séminaires en communication. Et c’est d’ailleurs cette dernière facette de sa forma­tion qui prendra le dessus. L’année 1998 marquera un détour majeur dans sa vie et la propulsera dans les bu­reaux du Cabinet de madame Amina Benkhadra, Secrétaire d’Etat chargée des Mines, à l’époque, en tant que Chargée de communication sur les assises de l’énergie et de la grande stratégie énergétique ainsi que sur le dossier de l’environnement. Durant cette période, elle apprendra le mé­tier dans sa rigueur, le sens du don et l’amour du pays lui seront injectés à jamais. Deux ans après, elle aura toujours la charge de la communica­tion du même ministère mais en plus de celle du ministère du Commerce et de l’Industrie puisque Mustapha Mansouri était nommé aux deux por­tefeuilles.

Sa carrière au sein des cabinets ministériels s’inscrit alors dans la continuité, après quatre années pas­sées à l’ANAPEC où il fallait tout reconstruire en termes de communi­cation et contribuer au renouveau de l’Institution.

Elle rejoindra ensuite le cabinet de monsieur Mohammed Ameur, Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine à l’étranger en tant que conseillère en communication, et conduira des chantiers très straté­giques concernant les Marocains du monde. Avec Fouad Douiri, d’autres challenges se présentent, à savoir l’énergie, l’eau et l’en­vironnement. En accom­pagnant madame Mbarka Bouaida, elle découvrira les méandres de la pêche maritime. Et relèvera, en­core une fois, le défi de réussir sa mission. Face à toutes ses missions di­verses et multiples, et en vraie visionnaire, Khadi­ja Sansar opte pour une démarche «cousu main». Des dossiers sensibles et très stratégiques, elle a pu en traiter du temps de Abderrahmane Youssou­fi jusqu’à aujourd’hui, sous le gouvernement Saad Eddine El Othmani en passant par Driss Jet­tou, El Fassi ou encore Abdelilah Benkirane.

En fine stratège, cette experte en communi­cation porte plusieurs casquettes qu’elle manie avec grâce et habileté. Spécialiste en communication po­litique d’influence, consultante ré­seaux sociaux, RP Senior et stratège médias, elle a aussi coaché plusieurs ministres en Médias Training et prise de parole en public, elle qui a animé l’ouverture des travaux de «Climate Chance» devant 2000 personnes ve­nues des quatre coins du monde. Et ce n’est qu’un événement parmi tant d’autres.

Pour cette femme d’exception qui s’illustre par un parcours hors pair et une réussite exemplaire, il n’y a pas de place pour les discours vides. Ses journées se déroulent au rythme de ses activités que sa fibre militante ponctue par les visages de femmes, d’enfants et d’orphelins auxquels Khadija redonne le sourire.

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