Le plan de santé 2025 vise la mise en place d’une feuille de route sectorielle qui répond aux différents besoins du système

 Le plan de santé 2025 vise la mise en place d’une feuille de route sectorielle qui répond aux différents besoins du système de la santé et contribue à l’amélioration de l’offre sanitaire publique, a indiqué, mardi à Skhirat, le ministre de la Santé Anas Doukkali.

S’exprimant à l’occasion du lancement des Groupes de travail de concertation autour du plan de santé 2025 sous le signe « Tous engagés pour la santé », M. Doukkali a souligné que cette rencontre, qui se base sur une approche participative, a pour objectif d’approfondir la réflexion et la concertation autour des axes du plan de santé 2025. Il a à cette occasion passé en revue les différentes actions réalisées en matière de promotion de la santé, dont la réduction de maladies transmissibles, la prise en charge des maladies chroniques coûteuses, le renforcement des médicaments génériques et la réduction du coût de plusieurs, ainsi que la lutte contre la mortalité infantile et maternelle et l’amélioration des traitements des maladies du diabète et de la tension artérielle.

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En revanche, le ministère fait face à plusieurs enjeux liés notamment aux ressources humaines et financières et à l’augmentation de la rentabilité, a-t-il fait savoir, ajoutant que ce plan, qui se base sur trois piliers, repose sur les principes de continuité, de responsabilité, de réédition de comptes, d’égalité à l’accès et au paiement et de la qualité des services. Le premier pilier, concerne l’organisation et le développement de l’offre de soins en vue d’améliorer l’accès aux services de santé. Parmi les principaux axes de ce pilier : l’organisation de l’offre nationale de santé, le développement du réseau public de santé, le renforcement du réseau des établissements de soins de santé primaires, le développement de la santé mobile en milieu rural, le développement de la santé de proximité et la médecine familiale.

Le deuxième pilier porte sur le renforcement des programmes de santé nationaux et des programmes de lutte contre les maladies. Il comprend le renforcement des programmes de santé maternelle et infantile en tant que priorité nationale, la promotion de la santé des personnes à besoins spécifiques, le renforcement de la lutte contre les maladies transmissibles, la mise à jour du plan national de la santé psychologique et mentale, et le renforcement de la vigilance et la sécurité sanitaire. Le troisième pilier est lié au développement de la gouvernance sectorielle, la rationalisation de l’utilisation des ressources, l’élargissement de la couverture sanitaire de base et la réduction du fardeau de la pénurie en ressources humaines.

Le plan vise aussi l’amélioration des conditions de travail et de la motivation des professionnels et le renforcement du cadre législatif et réglementaire du secteur de santé. Lors de cette rencontre, douze groupes de travail regroupant différents acteurs et experts discuteront les questions prioritaires de santé, telles que la santé de la mère et de l’enfant, le développement de l’offre de soins en établissements de soins de santé primaires et établissements hospitaliers. 

Les acteurs réunis pour cette phase de lancement débattront également des thématiques fondamentales en santé publique, notamment la santé et handicap, la santé mentale, les maladies non transmissibles, les maladies transmissibles, la couverture médicale de base, la couverture sanitaire universelle et les ressources humaines. D’autres thématiques du plan santé 2025 concernent le partenariat, le système d’information, la qualité des services sont à l’ordre du jour des groupes de travail.

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