Le Plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016 touche à sa fin

Le programme national de lutte contre le sida 2012-2016 est dans sa dernière ligne droite.  Il constitue une étape essentielle de la mobilisation autour de la riposte nationale face à l’épidémie. Un nouveau plan sera bientôt lancé pour la période  2017-2021 et intégrera les objectifs de l’initiative «Accélérer la riposte» y compris l’atteinte des trois 90 et la vision de la fin de l’épidémie en 2030.

Le Plan stratégique national de lutte contre le VIH/sida (2012-2016) s’articule autour de trois axes d’intervention principaux, qui sont : la prévention, la prise en charge et appui aux personnes vivant avec le sida et la gouvernance et la gestion de la riposte.

Certes, des progrès importants ont été atteints en terme de prévention et d’accès des personnes vivant avec le VIH aux soins, grâce aux efforts déployés par le ministère de la Santé et ses partenaires des Départements gouvernementaux et de la société civile. Par ailleurs,  le recours au dépistage reste faible, selon les dernières estimations, d’autant que 65 % des personnes atteintes du VIH ignorent leur statut sérologique et la couverture par le traitement ARV atteint seulement 25 %  des personnes diagnostiquées.

Notons que lors de la présentation de ce nouveau plan  stratégique , le ministre de la Santé El Houcine El Ouardi avait déclaré que ce plan vise à réduire de 50%  les nouvelles infections par le VIH et de 60 % la mortalité due au Sida d’ici 2016 et à optimiser la gouvernance, la gestion et la riposte aux niveaux central et régional.
La réussite d’un tel plan ne dépend pas uniquement de la prévention et du traitement mais également de l’amélioration de la qualité du cadre de vie où le citoyen doit jouir de tous ses droits les plus élémentaires en particulier à la santé, à l’éducation, à l’habitat et au travail.

 A fin 2014,  le nombre de personnes vivant avec le VIH s’élève à 29.000 à fin 2014, dont 10.526 sont porteurs du virus, avait déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, Abdelali Belghiti Alaoui, fin 2015, faisant observer que le Maroc est le premier pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à réussir à baisser le taux de prévalence du sida à 0,14%.

Le but avec ces stratégies est  qu’en  2020 les trois 90, soit 90% des personnes vivant avec le VIH, 90% parmi eux reçoivent un traitement antirétroviral (ARV) et 90% parviennent à la suppression virale, ainsi que la réduction de 75% des nouvelles infections et l’atteinte de «Zéro discrimination».

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