Le Polisario est le meurtrier de 300 Espagnols

Le Journal canarien à grand tirage, «La Provincia», a publié, dimanche, deux reportages dans lesquels il appelle à se remémorer «la décennie noire de la pêche canarienne» durant laquelle quelque 200 marins espagnols ont été tués par le polisario entre 1977 et 1987.

Dans un article sous le titre «La décennie noire de la pêche canarienne», le journaliste A. Rodriguez  rappelle que, le 28 Novembre 1987, jour où 7 marins insulaires ont été tués par le front polisario, a marqué le début d’un massacre sans scrupules des marins pêcheurs des ïles Canaries par les mercenaires du polisario.

Cet aspect de l’histoire de l’archipel a été négligé pendant longtemps, estime l’auteur de l’article qui juge nécessaire de le mettre en lumière pour dénoncer non seulement le vrai visage du polisario, dont l’histoire est entachée de meurtres et d’enlèvements, mais aussi pour éclairer l’opinion publique et les habitants des Iles Canaries qui ont été induits en erreur durant plusieurs années, sur les conséquences de tout soutien au front Polisario.

Pour sa part, la journaliste Lucia Jimenez a publié un autre article dans le même journal dans lequel elle souligne La Provincia que les attentats terroristes perpétrés par le polisario entre 1974 et 1987 contre des citoyens espagnols sont passés sous silence par les communautés académique et scientifique des îles Canaries, ainsi que par la société et l’opinion publique de l’archipel.

«Les 300 victimes espagnoles du terrorisme, pour la plupart des travailleurs des mines de Fosboukraa et des pêcheurs marins tués par le polisario dans des attentats à l’explosif» à l’époque où le Sahara marocain était une colonie espagnole, ont été quasiment oubliées par l’opinion publique et la classe politique espagnoles qui se sont laissées berner par la propagande fallacieuse orchestrée par les séparatistes, poursuit la journaliste.

L’auteur de l’article met l’accent, à ce propos, sur la nécessité de mener des investigations académiques et politiques sur les cas des victimes du terrorisme du polisario et sur leurs familles qui ont été abandonnées à leur sort, jusqu’à la création, il y’a dix ans, de l’Association Canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE).

Lucia Jiménez s’interroge sur les raisons qui ont poussé certaines parties à « permettre délibérément la banalisation de cette affaire et à encourager l’impunité tant judiciaire, académique, sociale, politique qu’administrative du front polisario par rapport aux crimes qu’il a commis ». 

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