L’expérience du Maroc en matière de soutien aux droits de l’Homme mise en exergue à Beyrouth

L’expérience marocaine réussie en matière de soutien aux droits de l’Homme a été mise en exergue jeudi à Beyrouth, à l’occasion d’une conférence organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme.

Cette conférence a été placée sous le thème « Les obligations internationales du Liban dans le domaine des droits de l’Homme : Mécanismes nationaux pour l’élaboration des rapports et le suivi des recommandations internationales relatives aux droits de l’Homme ».

A cette occasion, le directeur de la coordination et la promotion des droits de l’Homme relevant de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme au Maroc, Abdelaziz Al-Karaki, a souligné que le Royaume a mis en place un « mécanisme interministériel, à savoir la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, en vue de coordonner l’action gouvernementale dans le domaine des droits de l’Homme et d’interagir avec tous les mécanismes internationaux en la matière ».

Dans une déclaration à la MAP, M. Al Karaki a indiqué que la mise en exergue de l’expérience marocaine au Liban s’inscrit dans le cadre de la quête de ce pays à se doter d’un mécanisme similaire, faisant savoir qu’à cet effet, les expériences de la Jordanie et du Koweït ont également été passées en revue.

Lors de son intervention, le responsable marocain a mis l’accent sur la nature de la mission assignée à la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, les raisons de sa création, ses rôles et son champ d’action.

A cet égard, il a rappelé que cette Délégation a vu le jour en 2011 afin de promouvoir et renforcer le cadre institutionnel sur la protection des droits de l’Homme, doter le Royaume d’un système national des droits de l’Homme cohérent, moderne et efficace et remédier aux insuffisances relevées dans ce domaine.

Cette initiative intervient aussi, a-t-il ajouté, en réponse à une recommandation du Conseil consultatif des droits de l’Homme (devenu Conseil national des droits de l’Homme) et à des demandes d’organisations de la société civile ainsi qu’une recommandation contenue dans le Plan national relatif à la démocratie et aux droits humains.

Lors de cette conférence, le ministre d’Etat libanais aux droits de l’Homme, Aymane Chaqir, a annoncé que son pays est « en train de mettre en place un ministère permanent, ou une structure spécialisée, chargé du suivi des obligations internationales du Liban ».

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