l’Institut du monde arabe met sa programmation à l’heure africaine

A l’occasion de son exposition-événement « Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar », qui se tient du 14 avril au 30 juillet, l’Institut du monde arabe de Paris met sa programmation à l’heure africaine.

Des cycles de rencontres, des débats, des concerts, des spectacles et des séances de cinéma fileront les thèmes abordés dans l’exposition pour mieux les mettre en perspective.

Des intellectuels, des interprètes et musiciens et des cinéastes africains se relaieront d’avril à juillet 2017 pour faire vivre au public les liens tissés entre le monde arabe et le continent africain.

« L’Afrique subsaharienne et le monde arabe en France », « Repenser l’Afrique subsaharienne et le monde arabe », « Comment le monde arabe voit-il l’Afrique subsaharienne dans la littérature? », « Afrique/monde musulman : tabou et complexe de l’esclavage » ou « Le Maghreb au féminin » figurent parmi les conférences qui seront animées par d’éminents intellectuels africains.

Au volet musique, des spectacles de Pédro Kouyaté, Manu Dibango, Inna Modja et Adam Baiz figurent également au programme de cet événement dédié au continent africain.

Le cinéma n’est pas en reste, avec la projection de plusieurs films, notamment « La Petite Vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambety, « Terremere » de Aliou Sow, « Difret » de Zeresenay Berhane Mehari, « Il va pleuvoir sur Conakry » de Cheick Fantamady Camara et « L’Arbre sans fruit » de Aïcha El Hadj Macky.

L’exposition « Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar » est consacrée aux liens étroits, passés comme présents, tissés entre le monde arabo-musulman et l’Afrique subsaharienne. Elle interroge les processus de transmission et d’appropriation de l’islam par les peuples africains.

Du Maroc au Sénégal, en passant par l’Ethiopie, le Kenya, le Mali et bien d’autres pays du continent, l’exposition retrace treize siècles d’histoire à travers l’art, l’architecture ou les rituels.

Aménagée sur une superficie de 1.100 m2 , cette exposition réunit près de 300 œuvres, dont des pièces montrées pour la première fois en France, comme les exceptionnels manuscrits de Tombouctou, dont la conservation relève aujourd’hui de l’épopée.

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