Les lubies « révolutionnaires » de Moulay Hicham trouvent leur fin en Tunisie qui vient de l’expulser

« Moulay Hicham expulsé de force de Tunisie et reconduit vers Paris » ! C’est ainsi que les dizaines de sites ont relatent depuis samedi la mésaventure que le concerné vient de vivre vendredi, tout à son dépit. Moulay Hicham se trouvait donc au bord de la piscine de l’hôtel Mövenpik de Tunis, lorsque trois hommes habillés en civil – certainement de la haute sécurité tunisienne – se sont présentés à lui pour lui demander de les suivre, lui intimant l’ordre de faire ses valises dans sa chambre et de les suivre.

Comme le rappellent plusieurs sources et notamment le site mondafrique.com, les policiers l’ont embarqué au commissariat principal de Tunis pour lui signifier son expulsion par les autorités. Celui qu’une certaine presse fourvoyée appelle le « Prince rouge », était venu à Tunis la veille pour animer une conférence sur les « révolutions arabes ». L’organe mondafrique.com indique, par ailleurs, que Moulay Hicham a « longtemps chanté les louanges du « printemps arabe », notamment l’exemple tunisien ». Il n’a cessé depuis lors de prendre à partie la quasi-totalité des régimes arabes, concentrant ses critiques sur le Maroc et ses institutions, instrumentalisant certains médias hostiles à la Monarchie marocaine.

Le site mondafrique.com précise cependant que « de sources diplomatiques tunisiennes, la décision d’expulsion du prince Moulay Hicham relève exclusivement de la souveraineté de ce pays », ajoutant en effet que  « d’autres sources n’excluent pas quelques pressions de la part des Emirats Arabes Unis, très influents à Carthage ». L’aventure prosaïque et les lubies du « Prince rouge » se heurtent désormais à une ferme réaction des gouvernements arabes. Et l’annonce d’une prochaine conférence programmée et annoncée sur le même thème à Qatar, a plutôt donné des urticaires aux autorités saoudiennes et arabes en général, qui voient dans ce déplacement à Doha une soutien explicite au pouvoir de Qatar et à Cheikh Tamim.

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