L’UC table sur une présence distinguée sur la scène politique avec des candidats pleinement conscients de l’intérêt général

 

L’Union constitutionnelle (UC) table, lors des élections législatives du 07 octobre, sur une « présence distinguée sur la scène politique avec des candidats sérieux pleinement conscients du service de la Nation et de l’intérêt général », a souligné le secrétaire général du parti, Mohamed Sajid.

Pour l’UC, il est important que les candidats soient conscients de ce principe et de l’envergure de leur responsabilité qui consiste à servir les citoyens qui leur ont accordé confiance et les circonscriptions qu’ils représentent au Parlement, a indiqué M. Sajid dans un entretien à la MAP.

Le choix des candidats du parti est basé sur l’attachement au concept de l’intérêt général et du service de la nation qui constituent des principes de base, a précisé le secrétaire général de l’UC, estimant que l’action parlementaire ne se limite pas seulement au bilan législatif et à la présence dans l’enceinte du Parlement mais elle englobe la possibilité de faire bénéficier la zone qui représentent ces candidats des programmes de développement existants.

Tout en plaidant pour davantage de conscience dans l’action politique pour lui redonner sa crédibilité, M. Sajid a noté que la politique doit être régie par des valeurs et des principes basés sur le service de la Nation et non pas par des positionnements à des fins hégémoniques ou d’accès au pouvoir.

Dans ce contexte, M. Sajid a relevé que l’UC, quelle que soit sa position, veillera au respect de ces principes, ajoutant que le parti a accumulé une importante expérience dans la gestion locale, bien qu’il n’a siégé dans aucun gouvernement depuis plusieurs années (près de 20 ans).

Après avoir indiqué que les programmes électoraux doivent éviter des concepts techniques et complexes, comme les taux d’inflation et de croissance, qui sont loin du vécu quotidien des citoyens, M. Sajid a ajouté que le plus important dans l’action partisane est d’avoir une vision, des programmes et des plans basés sur l’attachement à la Nation et au service des intérêts des citoyens. M. Sajid a, en outre, mis en avant la nécessité de s’intéresser davantage aux questions quotidiennes préoccupant les citoyens, plus que les questions macro-économiques, afin de changer l’idée négative conçue par les citoyens vis-à-vis des services publics ».

Il a fait remarquer, par ailleurs, que les programmes électoraux « ne doivent pas être un simple discours d’élections, mais devraient contribuer au changement de la situation dans les secteurs vitaux et à la prise des mesures audacieuses au service des citoyens ». S’agissant de la présence du parti dans les circonscriptions électorales, M. Sajid a relevé qu’il ne s’agit pas de couvrir l’ensemble de la carte électorale, « mais plutôt de présenter des candidats capables de répondre aux attentes des citoyens ». Concernant les discours politiques au cours de la campagne électorale, le secrétaire général de l’UC a fait noter que quelques dérapages qui se produisent en cette période « affectent le concept de l’action politique et remettent en cause la crédibilité des partis politiques qui oublient les principes et les valeurs ».

Pour ce qui est du bilan du gouvernement sortant, M. Sajid a fait savoir que le Maroc a connu au cours des dernières décennies des programmes de développement diversifiés et ambitieux qui ont touché plusieurs régions et secteurs du pays, et dont la mise en oeuvre est confiée au gouvernement parmi d’autres acteurs, estimant que le bilan de l’Exécutif sortant « n’a généralement pas atteint le niveau des aspirations et n’a pas réussi à accélérer le rythme du processus de développement ».

M. Sajid s’est basé dans son évaluation sur « les indicateurs préoccupants et inquiétants » relatifs au taux de chômage et les mauvaises performances économiques qui n’ont jamais atteint auparavant le degré actuel, ce qui montre, selon lui, « l’échec de ce gouvernement malgré la mise en place de divers programmes ».

Il a conclu que les électeurs doivent « prendre conscience de leur responsabilité dans les prochaines échéances décisives », appelant à « ne pas fonder les choix sur les discours et les slogans », mais sur l’action des candidats, leur sérieux et leurs compétences.

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