M. Benchamach souligne la nécessité de s’approprier le projet d’ascension sociale équitable proposé par le CESE

Le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach a souligné, mercredi à Rabat, la nécessité pour tous les acteurs de s’approprier le projet d’ascension sociale équitable proposé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport intitulé « Richesse globale du Maroc entre 1999 et 2013: Le capital immatériel facteur de création et de répartition équitable de la richesse nationale ».

Intervenant lors d’une séance consacrée à la présentation de ce rapport qui s’est déroulée en présence de représentants de quatre commissions de la Chambre de conseillers, M. Benchamach a appelé les parlementaires et les décideurs à intégrer le concept de capital immatériel dans les politiques publiques et sectorielles, en soulignant que ce rapport sera l’un des outils indispensables du travail parlementaire.

Il a, en outre, souligné que la valeur ajoutée de ce rapport réside dans le fait qu’il analyse les affluents du capital immatériel de même qu’il fourni un tableau de bord pour l’avenir, qui comprend environ 50 indicateurs axés sur sept leviers sociaux ambitieux énumérés dans le rapport.

M. Benchamach a estimé que l’ascension sociale équitable est une vision d’avenir proposée par le CESE pour les quinze prochaines années, qui définit les défis internes et externes du Maroc et fournit des leviers et des recommandations pour réaliser cette ambition.

Ce rapport, a-t-il ajouté, est d’une importance cruciale car il s’agit du premier document institutionnel pour l’évaluation de la richesse et du capital immatériel du Maroc, précisant que son importance réside aussi dans le fait que le CESE propose, à travers ce document, une nouvelle ambition et un programme impliquant « la société et l’Etat ».

Le président de la Chambre des conseillers a également relevé que cette rencontre, considérée comme la première initiative institutionnelle d’interaction avec le rapport du CESE, s’inscrit dans le sillage de la consécration de la culture de coopération et d’intégration entre démocraties représentative et participative et dans le cadre de l’accord de coopération signé par les deux Chambres du Parlement début novembre.

Dans des interventions de circonstance, plusieurs membres de la Chambre des conseilleurs ont souligné l’importance de ce rapport qui trace une feuille de route exceptionnelle pour l’avenir, en soulignant que la responsabilité d’incarner cet ambitieux projet sociétal incombe aux élites du Maroc.

Ces interventions ont porté sur le fait que l’investissement dans le capital immatériel est le moyen idoine pour accélérer la croissance et le développement durable, en rappelant la nécessité de faire de l’éducation et de l’intelligence industrielle et technologique une priorité compte tenu des changements rapides intervenant dans ce domaine.

Les intervenants ont appelé à œuvrer pour unifier les « rythmes de croissance » afin de traiter les disparités spatiales et territoriales, en s’interrogeant sur la possibilité de réaliser cet ambitieux projet d’ascension sociale au cours des quinze prochaines années.

Ils ont aussi fait remarquer que le rapport ne s’est pas focalisé sur les énormes opportunités associées au positionnement géostratégique du Maroc dans un monde en mutation, proposant, à cet égard, l’élaboration d’une étude approfondie sur les opportunités géostratégiques qui s’offrent au Royaume en vue de les saisir.

Cette rencontre, la première du genre, a réuni des membres de la Commission des finances, de la planification et du développement économique, de la Commission de l’agriculture et des secteurs productifs, de la Commission de l’éducation et des affaires culturelles et sociales et de la Commission de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’infrastructure, en vertu des dispositions de l’article 62 du règlement intérieur de la Chambre des conseillers.

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