M. Benkirane appelle à la conjugaison des efforts pour promouvoir le système d’éducation-formation

Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a appelé, mardi, à la conjugaison des efforts des différents partenaires et intervenants pour promouvoir le système d’éducation-formation.

Intervenant lors d’une séance plénière consacrée aux réponses aux questions de la politique publique à la Chambre des Conseillers, M. Benkirane a insisté sur la mobilisation de l’ensemble des intervenants dans le secteur, en faisant preuve d’un esprit de patriotisme pour contribuer à la promotion du système d’enseignement et favoriser l’émergence d’une véritable école citoyenne et de formation des hommes et femmes du futur, contribuant positivement au développement économique, social et culturel du Maroc et à la résolution des problèmes dont pâtit le système.

Au cours de cette séance, dont la première partie a été axée sur « les perspectives de la réforme du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle et sa capacité à répondre aux nouvelles exigences de l’économie nationale et aux attentes des jeunes », le chef du gouvernement a souligné qu’il est nécessaire d’épargner au secteur de l’enseignement les retombées des règlements de comptes entre adversaires politiques, vu son importance stratégique.

Il a noté que le système éducatif au Maroc a accumulé des décennies durant une série de dysfonctionnements dus à plusieurs facteurs, notamment le non accompagnement de l’évolution rapide du nombre des scolarisés en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de gouvernance, ainsi que la détérioration du statut social de l’enseignement et les fluctuations dans les politiques d’enseignement.

M. Benkirane a, par ailleurs, démenti la baisse du budget de l’éducation de 2 milliards de dirhams (MMDH), expliquant que le budget du ministère de l’éducation nationale s’élevait en 2011 à 39,8 MMDh pour passer en 2012 et 2013 à 42 MMDH avant d’atteindre 45,6, 45,9 et 45,4 MMDH respectivement en 2014, 2015 et 2016.

L’école est en tête des priorités et de préoccupations nationales étant donné son rôle central dans la formation des citoyens de demain, la garantie de l’éducation pour tous et la contribution à la réalisation du développement humain et durable, a-t-il fait savoir.
Et de relever que la plus grande part des postes budgétaires est consacrée à ce secteur avec 7.000 à 8.000 postes, chaque année.

L’école marocaine a réalisé plusieurs acquis qu’il faut consolider et développer, notamment le progrès quantitatif dans la généralisation de la scolarisation (plus de 99,6 en primaire), le renforcement des infrastructures (près de 11 mille établissements scolaires) et le développement de l’expérience des académies régionales d’éducation et de formation.
La principale problématique dont souffre le système d’éducation et de formation réside dans la faiblesse de la gouvernance et non le manque de moyens, a tenu à préciser le chef du gouvernement.

S’agissant de la formation professionnelle, il a rappelé que près de 65 milliards de dirhams seront alloués à la stratégie nationale de formation professionnelle 2021 visant la réforme du système de formation professionnelle et la mise en place d’un système de formation professionnelle intégré, efficient et efficace, a relevé M. Benkirane.

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