M. Qayouh souligne la disposition de la Chambre des conseillers à renforcer la coopération avec la Commission internationale de juristes

Le premier vice-président de la Chambre des conseillers, Abdessamad Qayouh, a exprimé la disposition de la Chambre à œuvrer de concert avec la Commission internationale de juristes (CIJ) et à renforcer la coopération bilatérale.

Recevant mercredi une délégation de la CIJ, conduite par Martine Comte, M. Qayouh a souligné la détermination de consolider la coopération avec cette institution et tirer profit de son expertise internationale en matière d’adaptation des lois nationales avec les dispositions des législations internationales des droits de l’homme, indique un communiqué de la deuxième Chambre.

Le premier vice-président a mis l’accent sur les plus importantes réformes apportées par la Constitution de 2011 en matière de consécration de l’indépendance de la justice, d’élargissement du champ des droits et des libertés et de consolidation des fondements de l’Etat de droit et des institutions.

Il a également évoqué le rôle de la Chambre des conseillers dans l’amélioration des lois, conformément aux normes internationales en vigueur en vue de garantir les droits des citoyens dans différents domaines, rappelant l’importance des chantiers ouverts pour l’amélioration de l’arsenal juridique au Maroc.

Pour sa part, la présidente de la délégation de la CIJ a rendu hommage aux efforts déployés par le Maroc pour le renforcement de l’arsenal juridique relatif aux droits et libertés, relevant l’importance des projets de loi qui seront examinés et adoptés par le parlement marocain.

Elle a aussi fait part de la volonté de la Commission de coopérer avec la Chambre des conseillers dans plusieurs domaines, dont la réforme de la justice pénale, conformément aux dispositions des conventions internationales relatives à la lutte contre le crime et au respect des droits de l’homme.

La CIJ est une ONG internationale basée à Genève et constituée de 60 éminents juges et avocats du monde entier. Elle œuvre pour la promotion et la protection des droits humains dans le cadre de l’Etat de droit. Elle dispose d’une expertise juridique unique pour développer et renforcer les systèmes de justice nationaux et internationaux.

Créée en 1952 et active sur les cinq continents, la CIJ veut garantir le développement et la mise en oeuvre du droit international des droits humains et du droit international humanitaire, veiller à la réalisation des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux, s’assurer de la séparation des pouvoirs et préserver l’indépendance de la justice et des professions juridiques.

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