Le Maroc et la France partagent des ambitions culturelles et humanistes communes concernant le domaine de la formation

 Le Maroc et la France partagent des ambitions culturelles et humanistes communes concernant le domaine de la formation, a indiqué, mercredi à Rabat, l’administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers de Paris (CNAM), Olivier Faron.

Dans une déclaration à la MAP à l’issue d’une conférence organisée par l’Académie du Royaume du Maroc, sous le thème « La formation comme levier de développement économique et social« , M. Faron a rappelé l’importance de renforcer le partenariat franco-marocain, à travers la consolidation du domaine de la formation comme vecteur socio-économique de développement.

« Le Maroc, qui mise beaucoup sur la transmission des connaissances à caractère académique et professionnel, maintient un niveau soutenu de son domaine de formation », a indiqué M. Faron, ajoutant que « le bon fonctionnement de toute société passe inexorablement par l’épanouissement de chaque individu dans le cadre de sa formation ». 

Il a de même fait savoir que la conquête des nouveaux marchés par les entreprises « a besoin d’être accompagnée par la formation de personnels compétents », tant au niveau national qu’international. M. Faron s’est également félicité des efforts de partenariat liant le CNAM au Royaume du Maroc, à travers les formations dispensées par le Conservatoire, notamment dans le domaine de l’ingénierie où le Maroc figure parmi les pays les plus prometteurs au niveau régional. Dans ce sens, M. Faron a salué les efforts de SM le Roi Mohammed VI pour la promotion de la formation et de la recherche, faisant remarquer que la création de richesses passe par la formation de cadres compétents dans plusieurs domaines et par les « échanges internationaux » en la matière.

Par ailleurs, le responsable français a fait remarquer que « le professionnel tend à prendre le pas sur l’académique » et que le rôle actuel des universités est devenu « professionnalisant », citant l’exemple de certaines universités françaises qui sont amenées à décliner les sciences humaines en compétences directement utilisables dans le marché de l’emploi.

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