Le monde mieux préparé à affronter les épidémies, « mais pas suffisamment »

Le monde est aujourd’hui mieux préparé à affronter les épidémies d’ampleur, « mais certainement pas suffisamment », a affirmé lundi à Genève la directrice sortante de l’OMS, Margaret Chan.

Présentant son bilan après 11 années à la tête de l’agence onusienne, Mme Chan a rappelé la création en janvier d’un groupe de travail chargé de développer un système afin « d’élaborer des vaccins à un coût accessible ».

Elle s’exprimait à l’ouverture de la 70e assemblée générale de la santé à la veille de l’élection de son successeur par les 194 Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé.

Dans ce contexte, la directrice de l’OMS a mis l’accent sur la chute des prix de certains médicaments, comme ceux contre l’hépatite C ou le VIH, ou encore le recul de la mortalité maternelle et infantile.

Elle a en outre salué le travail effectué dans la lutte contre les maladies tropicales négligées qui permettra dans « un avenir très proche » d’en éliminer un grand nombre.

En même temps, Mme Chan a reconnu que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, qui a fait plus de 11.300 morts entre fin 2013 et 2016, « a pris tout le monde, y compris l’OMS, par surprise ».

L’Organisation a entamé lundi les travaux de sa 70ème Assemblée avec pour enjeu notamment l’élection d’un nouveau Directeur général pour un mandat de cinq ans.

C’est la première fois que les Etats membres pourront désigner le chef de l’OMS parmi les trois candidats en lice : l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Britannique David Nabarro et la Pakistanaise Sania Nishtar. Ce vote à bulletins secrets est prévu mardi après-midi.

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