Le mouvement syndical réitère son attachement aux revendications de la classe ouvrière

L’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération démocratique du travail (FDT) et le Syndicat national de l’enseignement supérieur ont réitéré leur attachement au cahier revendicatif de la classe ouvrière dans sa globalité et décidé de poursuivre leur action militante, tout en « faisant endosser l’entière responsabilité » au gouvernement.

Dans un communiqué conjoint, les centrales syndicales ont exprimé leur étonnement face à la démarche du gouvernement qui tente de soumettre les projets de loi relatifs à la réforme du régime de retraite à la Commission des finances à la Chambre des conseillers, en « violation flagrante » de l’accord conjoint entre le gouvernement et le mouvement syndical qui stipule des négociations sur une réforme globale des caisses de retraite dans le cadre des rounds du dialogue social.
« Face à l’absence de réactivité de la part du chef du gouvernement » vis-à-vis du dernier mémorandum revendicatif qui lui a été adressé, la coordination syndicale a fait part de son attachement à une négociation tripartie de nature à déboucher sur un accord équitable pour la classe ouvrière marocaine, « dénonçant les manœuvres gouvernementales » tendant à faire passer la « prétendue réforme » des régimes de retraite sans toutefois respecter son engagement sur la négociation autour de la réforme globale dans le cadre du dialogue social.

Les centrales syndicales ont, en outre, exprimé leur rejet de l’offre du gouvernement qu’elles ont qualifiée de « piètre », malgré toutes les propositions pratiques présentées par le mouvement syndical lors des réunions de la Commission tripartite de négociation, déplorant le traitement « négatif » réservé aux dialogues sectoriels et la « volonté intentionnelle du chef du gouvernement de bloquer le dialogue » avec le syndicat national de l’enseignement supérieur, ajoute le communiqué.

Les syndicats, indique la même source, « font endosser au gouvernement l’entière responsabilité de toute éventuelle détérioration de la situation sociale, en raison de son indifférence face aux revendications justes et légitimes de la classe ouvrière« , annonçant leur décision de poursuivre leur action militante sous toutes ses formes.
Les centrales syndicales ont appelé, dans ce sens, la classe ouvrière à davantage de mobilisation afin de faire face à « l‘entêtement du gouvernement » et pour défendre leurs droits et préserver les acquis.
Les centrales syndicales ont tenu, jeudi, une réunion au siège central de la CDT, consacrée à l’examen des derniers développements du dialogue social et du dossier revendicatif de la classe ouvrière.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page