Des ONG marocaines appellent les acteurs non étatiques à profiter du Fonds vert pour le climat

Une vingtaine d’ONG marocaines, qui ont participé à un atelier de formation sur la finance climat, ont appelé récemment les acteurs non étatiques à profiter des opportunités offertes par le Fonds vert pour le climat (FVC) pour s’adapter aux changements climatiques, selon l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre du Maroc (AESVT), initiatrice de cet événement.

Ces ONG ont appelé les acteurs non étatiques, particulièrement les régions, les communes et surtout les associations à bénéficier des opportunités offertes par le FVC, pour accélérer le montage de projets locaux d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques dans les différents secteurs économique, social et environnemental et accéder au financement nécessaire pour les réaliser, a indiqué l’AESVT dans un communiqué.

Elles ont, dans ce sens, mis en exergue le rôle du FVC qui apporte plusieurs facilités en termes d’accréditation d’organismes de statuts différents, dont les collectivités territoriales, le secteur bancaire et financier et les ONG et de soutiens financier et technique pour la conception de projets.

Les participants à cet atelier ont aussi jeté la lumière sur les efforts du FVC en matière de processus d’accès au financement (dons, prêts, garanties et « private equity »), de satisfaction des demandes de plusieurs natures, dont celles qui se rapportent à l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques.

Ils ont aussi plaidé pour le renforcement de la coordination nationale et de l’harmonisation des engagements climat du Maroc (NDC) avec les objectifs du développement durable de l’agenda 2030 et des politiques sectorielles et des plans des acteurs non étatiques, notamment les plans climat et de développement des territoires en vue d’assurer une meilleure convergence des projets nationaux qui sont soumis au FVC.

Selon le communiqué, les participants, qui ont félicité le ministère chargé de l’Environnement et l’Agence de développement agricole (ADA) pour leurs efforts fournis afin d’impliquer les associations environnementales dans ce processus, ont sollicité aussi un accompagnement opérationnel et méthodologique pour le montage des projets pilotes locaux avant leur soumission au FVC.

Organisé par l’AESVT en collaboration avec le ministère chargé de l’Environnement et l’ADA, cet atelier de deux jours a été une occasion pour la mise en place d’un groupe d’associations de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD) qui aura pour mission d’assurer le suivi des décisions prises et d’élaborer un plan d’action de renforcement des capacités des autres acteurs régionaux.

Dans le cadre des efforts d’adaptation aux changements climatiques, la communauté internationale a réalisé de grands progrès notamment lors des dernières Conférences des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP).

Il s’agit de la décision de mobiliser 100 milliards de dollar au profit des pays les plus vulnérables, a rappelé le communiqué, ajoutant que la non maîtrise et la complexité des modalités d’accès à ces fonds continuent à constituer un obstacle majeur que plusieurs pays en voie de développement n’arrivent pas à surmonter. Actuellement, le FVC peut constituer une réponse aux préoccupations des pays en voie de développement, surtout pour les accompagner dans le montage des projets d’adaptation et d’atténuation des effets extrêmes du dérèglement climatique et pour accéder au financement, a fait savoit l’AVEST.

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