Des pétitionnaires devant la 4ème Commission de l’ONU dénoncent le déni de leur droit à la parole par le représentant de l’Algérie

Plusieurs pétitionnaires devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU ont dénoncé l’attitude absurde du représentant de l’Algérie, qui leur dénie le droit à la parole en les interrompant à répétition quand ils osent citer le nom de son pays en tant que partie prenante ayant créé de toute pièce le conflit du Sahara, et qui s’évertue à le perpétuer. 

« Le vrai problème qui entrave toute solution politique à la question du Sahara réside dans la position d’un pays voisin du Maroc », a indiqué jeudi Kino Dailal, écrivain originaire des provinces du Sud. 

“Je ne peux pas citer le nom de ce pays au risque d’être interrompu”, s’est plaint l’intervenant, qui a dit avoir été averti par des pétitionnaires ayant, l’année dernière, fait les frais du comportement du moins “incompréhensible” du représentant de l’Algérie.

“Ils ont été interrompus parce qu’ils ont osé dire la vérité et mettre le doigt sur la plaie”, a-t-il déploré devant les diplomates, universitaires, juristes et défenseurs des droits humains venus des quatre coins du globe assister à cette réunion.

“Ce pays (l’Algérie) a créé de toutes pièces le conflit du Sahara pour tenter de s’approprier ce territoire dans le but de s’offrir une fenêtre sur l’océan Atlantique”, a relevé M. Dailal, ajoutant que sans l’intervention de ce pays dans ce conflit, il n’y aurait jamais eu de problème du Sahara.

De son côté, l’acteur associatif Zine El Abidine El Ouali a décrié le fait que le représentant de l’Algérie recourt à la manipulation des procédures régissant la Commission pour “nous faire taire”, ajoutant qu’il s’agit plus d’un problème d’éthique que d’une question de procédure ou de règlement.

“On séquestre nos familles, on les maltraite et, en plus, on veut nous faire taire pour que la tragédie que nous vivons perdure encore dans le silence absolu”, s’est-il indigné.

Cette manoeuvre sordide n’a rien d’étonnant quand on sait que les autorités de ce pays maltraitent leur propre population en lui imposant, par la force des armes, l’un des régimes les plus hermétiques et les plus réactionnaires de la planète, a fait observer M. El Ouali.

“Ce pays ne peut pas, par cette manœuvre sordide, se dédouaner aussi facilement de sa responsabilité dans ce drame humain vécu quotidiennement sur son territoire et avec la complicité de ses services de renseignements, par toutes les familles sahraouies dans leur chaire et dans leur moral”, a-t-il conclu.

 

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