Pollution de l’air : Une personne sur dix respire de l’air pur !

 

Plus de 90% des habitants de la planète bleue vivent dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air extérieur ne respectent guère les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), tels sont les résultats d’une étude rendue publique.

Ledit rapport a été élaboré en collaboration avec l’université de Bath au Royaume-Uni. Il conclut qu’une personne sur dix vit dans une région où l’air peut être considéré comme pur.  « Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d’urgence », s’inquiète Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS. « Il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles », souligne-t-elle.

Par ailleurs, la pollution de l’air intérieur peut s’avérer mortelle.  En 2012,  6,5 millions de décès (soit 11,6% des décès dans le monde) étaient associés à la pollution de l’air extérieur. Près de 90% des décès liés à la pollution de l’air surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

«La pollution de l’air continue de peser lourdement sur la santé des populations les plus vulnérables, à savoir les femmes, les enfants et les personnes âgées», déclare le Dr Bustreo. «Pour être en bonne santé, il faut respirer un air pur, du premier au dernier souffle» ajoute-t-elle.

Concernant le Royaume,  et selon des estimations d’exposition par satellite, l’exposition à la pollution de l’air ambiant a provoqué 6 014 décès prématurés au Maroc dans son ensemble en 2013.  Une comparaison avec les estimations nationales indiquent que le milieu urbain est le plus touché par la pollution atmosphérique avec un tiers des morts prématurées. Notons qu’en mai 2016,  l’OMS avait approuvé une nouvelle «feuille de route» visant à renforcer l’action face à la pollution de l’air et à ses causes. La feuille de route appelle le secteur de la santé à intensifier le suivi de la pollution de l’air au niveau local, à évaluer les conséquences pour la santé et à jouer un plus grand rôle de direction dans les politiques nationales ayant une incidence sur la pollution de l’air.

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