Présentation du premier rapport annuel sur le partenariat entre l’Etat et les associations de la société civile

Les grandes lignes du premier rapport gouvernemental annuel sur le partenariat entre l’Etat et les associations et organisations de la société civile a été présenté, dimanche, à Rabat, en présence du chef du Gouvernement, Abdelilah Benkirane et du ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, Abdelaziz El Omari.

Selon ce rapport, présenté à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la société civile, qui coïncide avec le 13 mars de chaque année, le montant des subventions publiques accordées aux associations de la société civile a atteint plus que deux milliards de dirhams en 2014, outre des aides non pécuniaires tels l’accompagnement, l’encadrement et le soutien technique et logistique.
Quant au nombre des associations, recensées par les autorités publiques, il a connu une hausse considérable passant à 130.000 en 2016 contre 116.000 en 2014.

En termes de répartition géographique des associations actives au niveau des régions du Royaume, celle de Casablanca-Settat vient en tête avec 19.500 associations dont la plupart s’active essentiellement dans le domaine des oeuvres sociales.

Le partenariat entre l’Etat et les associations a connu un développement qualitatif en faveur du lancement de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), laquelle a permis la réalisation, durant la première décennie de sa mise en oeuvre, de 38.314 projets et 8.294 activités génératrices de revenu au profit de 9,7 millions de personnes, dont la moitié vit dans le monde rural.
Le rapport fait également état de la consolidation des procédures et des critères adoptés en matière de gestion du partenariat entre l’Etat et les associations de la société civile, ce qui a permis d’identifier les catégories et les domaines prioritaires, outre le renforcement de la gouvernance en la matière.

Le rapport souligne par ailleurs la nécessité de répertorier le financement public accordé par l’Etat aux associations bénéficiaires en fonction de leurs domaines d’intervention et leur implantation territoriale, mettant l’accent à ce propos sur l’importance de la consécration des bonnes pratiques et la généralisation et la valorisation des expériences réussies dans le domaine du partenariat entre les deux parties.

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