Prétendu viol d’une Américaine à Merzouga : mensonge et affaire classée par le Parquet

Ils sont nombreux des sites qui ont cru publier une information d’un présumé viol par « un inconnu d’une touriste américaine aux toilettes d’un hôtel à Merzouga ».

Après les vérifications effectuées, il s’est avéré qu’il s’agit d’une ressortissante américaine du nom de Makoul Zoe Feer, qui a eu effectivement un rapport sexuel consenti avec le dénommé M’Barek Aït-el-Caïd, employé au bivouac « Salama », à Merzouga.

Il convient de rappeler que, craignant d’être contaminée par une maladie sexuellement transmissible (MST), la ressortissante américaine a pris soin de se rendre à l’hôpital « Hassani » pour y subir un examen médical. Le médecin traitant a attesté que l’intéressée ne porte aucune trace de violence ou de lésion anale.

Cependant, la ressortissante américaine a refusé d’être auditionnée par la police judiciaire de Fès ou de poursuivre en justice, contrairement à ce qu’il a été dit, son présumé agresseur. Ce dernier, de son côté, après avoir été auditionné par la Gendarmerie Royale de Merzouga, a confirmé les déclarations de Makoul Zoe Feer, concernant le rapport sexuel consenti sans pour autant la violer ou la malmener.

Le dossier a été donc classé par le Parquet compétent.

→ Lire aussi : L’impunité perdure et les viols procréent

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