Publication des actes de la 3e Rencontre internationale de l’Université ouverte de Dakhla sous forme d’un ouvrage

 Les actes de la 3e Rencontre internationale de l’Université ouverte de Dakhla viennent d’être publiés sous forme d’un ouvrage intitulé « les nouveaux territoires économiques : acteurs et facteurs de l’émergence comparaisons internationales ». 

Rédigé pat un trinôme d’économistes, Philippe Clerc, Driss Guerraoui et Xavier Richet, l’ouvrage publié par l’Harmattan et les Editions la Croisée des chemins, avec le concours du ministère de la Culture, examine les questions fondamentales se trouvant au cœur de la réflexion sur le processus d’émergence.

L’ouvrage met l’accent sur les différentes dimensions de la problématique de l’émergence en focalisant son attention sur les nouveaux acteurs, les tendances majeures et les défis futurs de l’économie mondiale de ce siècle et en analysant les réalités des territoires économiques émergents, les facteurs et les conditions de l’émergence et la conduite du changement dans une économie ouverte et globale, ainsi que leurs implications sur les politiques de développement.

Dans son introduction, les trois auteurs de cet ouvrage de 671 pages (format moyen) décrivent l’émergence comme un « phénomène qui a accompagné la mondialisation de l’économie au cours de ces dernières décennies, notamment sa pérennité, sa capacité à produire de la richesse et à se spécialiser dans des productions et services à plus haute valeur ajoutée ».

« Derrière les BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine), dont la dynamique commence à s’essouffler, un certain nombre de pays du sud ont tiré un bénéfice des effets positifs de la mondialisation. Ils entendent pérenniser ces succès en appliquant des politiques visant à maintenir la croissance, créer plus de richesses et redistribuer et accroître leur insertion dans l’économie mondiale », expliquent-ils.

Les auteurs de cette publication font également observer que « ce début de siècle est surtout celui de la montée en puissance du rôle du capital immatériel dans la consolidation et/ou le blocage de l’émergence, qu’il s’agisse du capital humain (la formation des compétences, la qualité des élites, le poids de l’innovation et de la recherche scientifique et technologique), du capital institutionnel (la nature de la gouvernance et ses corollaires en terme d’effectivité des droits humains fondamentaux dans toutes leurs dimensions, de sécurité, de stabilité, et de renforcement de la confiance), et du capital social (les valeurs, y compris cultuelles, le vivre ensemble, la cohésion sociale) ».

Dans cet esprit, et dans une approche comparative, la 3e rencontre internationale de Dakhla qui s’est tenue du 02 au 06 décembre 2015, a été l’occasion d’examiner les nombreuses questions paraissent pendantes afin de comprendre les stratégies mises en œuvre dans les pays du Sud pour renforcer leurs avantages compétitifs et stratégiques, soulignent-ils.

Tout en sachant qu’il n’y a pas de recette univoque, ni de modèle idéal-type pour expliquer le succès des émergents, la rencontre internationale de Dakhla a tenté de repérer les acteurs et les facteurs qui en sont à l’origine, leur positionnement dans l’économie mondiale en termes d’échange, de revenu, de spécialisation, de leur participation aux chaînes de valeurs et internationales, écrivent les trois économistes, notant qu’une attention particulière a été portée sur l’analyse des politiques tant macro que micro et institutionnelles, y compris dans leurs dimensions immatérielles.

Ce faisant les experts, les chercheurs et les acteurs économiques et institutionnels qui ont été conviés à 3è édition de l’Université ouverte de Dakhla ont présenté quatre dimensions majeures de la problématique de l’émergence, à savoir, « les nouveaux acteurs, les tendances et les défis majeurs de l’économie mondiale du XXIème siècle », « les territoires économiques émergents, expériences comparées », « les facteurs et les conditions de l’émergence, comparaisons internationales », « la conduite du changement dans une économie ouverte et globale, nouveaux risques et nouvelles opportunités » et « les conclusions et les enseignements majeurs que suggère la problématique de l’émergence ». 

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