La résistance héroïque des Ait Atta contre l’occupation étrangère, un jalon dans la lutte nationale pour l’indépendance

La résistance héroïque des tribus d’Ait Atta contre l’occupation française en 1933 constitue un jalon dans la lutte nationale menée par le Trône et le peuple marocain pour le recouvrement de l’indépendance et le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé, mardi, dans la commune rurale d’Ikniwne relevant de la province de Tinfghir, le Haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mustapha El-Ktiri.

Dans une allocution prononcée lors d’un meeting à l’occasion de la célébration du 85è anniversaire de la bataille de Bougafre, M. El-Ktiri a souligné que cet évènement, au cours duquel les tribus d’Ait Atta avaient infligé une cinglante défaite aux forces d’occupation françaises pour défendre la liberté et les valeurs de la Nation, constitue une étape décisive dans l’histoire moderne du Maroc. « Nous devons commémorer cet anniversaire avec fierté et veiller à transmettre à nos enfants les valeurs de bravoure et de courage dont ont fait preuve nos aïeuls pour la défense de la dignité du Maroc », a-t-il dit.

Le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération accorde un intérêt particulier à la préservation de la mémoire historique de la résistance à travers la mise en place d’un réseau constitué d’espaces dédiés à l’histoire du mouvement de la résistance nationale et qui s’étend sur tout le territoire national, a-t-il enchainé, relevant la nécessité de faire connaitre l’histoire contemporaine du Maroc à la génération montante.

Sur le plan historique, il a indiqué que la bataille de Bougafre a duré 42 jours (du 13 février au 25 mars 1933), rappelant que les Moujahidines avaient obligé les troupes coloniales à entrer en négociation avec le chef des combattants, Assou Ou Baslam, le 24 mars 1933, et un cessez-le feu a été ainsi instauré. Malgré le fait d’avoir accepté de déposer les armes, les combattants ont imposé leurs conditions, exigeant notamment que les tribus d’Ait Atta soient administrées par l’un des leurs et ce fut Assou Ou Baslam lui-même, a-t-il rappelé.

>>Lire aussi : Question du Sahara : « l’ONU ne prend pas parti », affirme le porte-parole du Secrétaire Général

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page