SAHARA : PAS DE PANIQUE !

Bruits de botte au Sahara !!!

Ce qu’il convient de qualifier de bruits de bottes sur nos frontières du sud-est, n’est à proprement parler qu’un ballet de gesticulations. 

Pas de panique, en tout cas !

Cela fait maintenant quarante ans bientôt que nous sommes habitués à ce genre de provocations et aux délires du polisario ainsi que de ses commanditaires !

Pour nous qui avons vécu les dramatiques événements , les agressions et les grandes batailles d’Amgala ( février 1976), ensuite les violents accrochages des années quatre-vingt sur les fameuses chaînes de montagne de l’Ouarkziz, Hagounia, Mahbès, Bir Anzarane, Bir Lahlou et autres, et jusqu’à la construction du Mur de défense en 1979–1980, ensuite l’instauration de « la doctrine du droit de suite » , les tentatives d’incursions du polisario étaient devenues monnaie courante!

Les opérations médiatisées d’implantation dans les localités qui forment le « no man’s land », que le Maroc maintient dans le but de se protéger et repousser les agressions, sont nulles et non avenues, dès lors que notre pays exprime sa fermeté et sa détermination diplomatique et militaire à ne pas céder aux intimidations !

>>Lire aussi : Sahara : Une mobilisation nationale globale est urgente pour l’intégrité territoriale

Quand il a signé en septembre 1991 l’accord de cessez-le-feu, il s’est prêté au jeu des Nations unies, et fait montre de bonne grâce, respectant les dispositions du texte qui spécifie et cadre la mission de la MINURSO : faire respecter ni plus ni moins, stricto sensu, le cessez-le-feu !

Il n’a jamais été question de « superviser un référendum » quelconque par cette même MINURSO , de tout temps hostile au pays qui l’accueille, le Maroc ;  non plus de faire le gendarme des droits de l’Homme que le polisario , en tout état de cause, ne cesse « a contrario » de violer dans les camps de Tindouf Lahmada !

Bien entendu, les provocations du polisario peuvent s’apparenter à une déclaration de guerre, un casus belli, mais pousser à la guerre est une chose, l’assumer en est une autre ! Encore une fois, il parait facile de faire la guerre, mais plus difficile est de l’arrêter !

Les Nations unies qui ont en mains le dossier du Sahara sont désormais placées – depuis 43 ans d’ailleurs- devant ce cruel dilemme, et l’Algérie aussi ! Il faut donc espérer que raison garder prévale ! Mais comme on dit, au pire,  peut-être qu’à quelque chose malheur est bon !

Par Hassan Alaoui

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