Sahara: la thèse séparatiste, un cumul d’échecs et de fiascos en Amérique latine

De Buenos Aires à Lima en passant par Santiago, Asuncion, Bogota ou Brasilia: dans toutes ces capitales la thèse séparatiste du « polisario » ne récolte plus que des échecs et des fiascos après que les décideurs, l’opinion publique et la société civile dans beaucoup de pays d’Amérique latine, se soient rendus à l’évidence de la légitimité de la question du Sahara marocain et de la pertinence de la proposition d’autonomie présentée par le Royaume pour mettre un terme à ce conflit régional artificiel.

Dans cette partie du monde, le polisario se retrouve dos au mur et les masques sont tombés sur les stratagèmes de basse facture et les méthodes désuètes de désinformation et de falsification des faits, si chères aux promoteurs de la chimérique « cause sahraouie » et à leurs soutiens, grâce à une diplomatie offensive et proactive qui fait face à ces manigances des séparatistes, qui considéraient, autrefois, l’Amérique latine comme un « fief » où l’on faisait la promotion de toutes les contre-vérités et inexactitudes sur le Sahara marocain.

Ainsi, la vérité a éclaté au grand jour et les séparatistes sont apparus sous leur vrai visage de promoteurs de discours idéologiques dépassés et sans avenir, alors que la communauté internationale ne cesse de saluer la pertinence de la proposition marocaine d’autonomie, en la qualifiant d’initiative sérieuse et crédible pouvant mettre un terme à un conflit artificiel régional, qui perdure depuis des décennies et qui entrave la construction de l’édifice maghrébin.

Dans ce contexte, il convient de rappeler les positions de soutien exprimées par les parlements de nombreux pays d’Amérique latine, dont la dernière en date fut celle du Congrès du Brésil via sa Chambre basse qui avait adopté, à la majorité de ses membres, une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie et aux efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique au différend artificiel autour du Sahara marocain.

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En vertu de ce document, les députés avaient demandé « une expression officielle du Parlement brésilien en soutien à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara, et ce dans le respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale« .

Le document appelait le Congrès à soutenir l’initiative marocaine d’autonomie, considérée comme une proposition sérieuse, pragmatique et crédible par la communauté internationale, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et à la position de la communauté internationale sur cette question.

Avant cette résolution, les parlementaires paraguayens avaient voté à l’unanimité une résolution soutenant l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara et salué les efforts sérieux et crédibles du Royaume à même de créer les conditions d’une solution politique à ce conflit régional, en soulignant qu’un règlement basé sur le réalisme et l’esprit d’engagement contribuera à la stabilité et à la sécurité de la région.

Les deux Chambres du Congrès du Chili ont, elles aussi, adopté une résolution soutenant l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, une décision qui a consacré la marocanité du Sahara en Amérique du Sud. Les parlementaires chiliens ont affirmé que cette initiative « mène à une situation de gagnant/gagnant et à un rôle mobilisateur et intégrateur« , soulignant que l’initiative marocaine d’autonomie « permet à la population du Sahara de gérer leurs propres affaires de manière démocratique, inclusive et participative« .

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Dans le cadre de cette vague de soutiens, la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie a été saluée par 21 membres du Parlement péruvien, qui ont également appelé leur pays, qui siège en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité, à soutenir l’initiative marocaine afin de tourner la page de ce conflit artificiel.

De même, les deux Chambres du parlement colombien, via leurs Commissions des Relations Extérieures respectives, ont réitéré, l’année dernière, leur « plein » soutien aux efforts consentis par le Royaume depuis 2007 pour parvenir à une solution politique juste et définitive au dossier du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, en soulignant qu’ »une solution politique négociée, respectant l’unité territoriale du Maroc, est susceptible de renforcer la paix et la sécurité dans cette région« .

La chimérique république a aussi accusé un coup dur de la part des autorités péruviennes qui ont mis à nu les allégations d’une séparatiste polisarienne laquelle faisait le tour de capitales mondiales munie de passeports étrangers en usurpant le statut de diplomate. La dénommée Khadijetou El Mokhtar avait été interdite d’entrer au Pérou et a été refoulée en septembre dernier de l’aéroport de Lima en direction de l’Espagne, son point de départ.

En Colombie, le gouvernement a infligé une gifle bien plus retentissante au polisario, lorsqu’il a réitéré sa position au sujet de la question du Sahara marocain, en précisant, dans une mise au point sur la présence à Bogotá d’un individu dénommé Mujtar Leboihi Emboirik qui prétend être « ambassadeur sahraoui en mission en Colombie« , que la prétendue « rasd » n’a « ni représentation diplomatique ni ambassadeur » en Colombie.  Le rejet des fausses allégations du « polisario » émane de toute part. En plus des institutions législatives et des organes gouvernementaux, de nombreux universitaires, journalistes, experts et membres de la société civile s’activent pour mettre en en évidence les vérités historiques et la marocanité du Sahara.

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Au cours du Forum social mondial, organisé à Salvador de Bahia au Brésil en mars dernier, plusieurs militants des droits de l’homme et des représentants de la société civile ont vivement dénoncé les violations des droits humains dans les camps de Tindouf, l’enlèvement des femmes et l’enrôlement forcé des enfants en violation flagrante des directives des Nations Unies et des conventions internationales en la matière, soulignant la nécessité de mettre en évidence la situation réelle dans ces camps et de faire face à toute stratégie de désinformation et d’occultation de cette question du niveau latino-américain.

En outre, l’académicien argentin Adalberto Carlos Agozino a présenté une intervention lors d’un important débat à la Faculté de la Défense nationale en Argentine durant laquelle il donné un aperçu historique de l’origine du différend régional créé de toutes pièces par l’Algérie, qui mène, depuis le recouvrement par le Maroc de ses Provinces du Sud, une politique hostile à l’unité territoriale du Royaume.

Lors de cette conférence académique, l’auteur de « Geopolitique du Sahara et du Sahel » a assuré qu’au fil de l’histoire, le Sahara a toujours été un territoire marocain faisant partie intégrante du territoire marocain, comme en témoigne les liens de Bei’a entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies, en relevant que « la cause du Sahara est une question sacrée pour les Marocains qui ne céderont pas un grain de sable de leur Sahara« .

Ce professeur de l’Université John F. Kennedy à Buenos Aires a, en outre relevé que le Maroc, dans une tentative de tourner définitivement la page de ce dossier, a soumis une proposition d’autonomie qui constitue une solution réaliste et viable, mais aussi la seule issue capable de mettre un terme à un conflit qui a hypothéqué l’avenir des pays du Maghreb ».

Il ne fait plus de doute que la thèse séparatiste a fait faillite et qu’elle est entrée en phase de mort clinique en Amérique latine, mais aussi dans diverses parties du monde, à la faveur d’un soutien international croissant à la marocanité du Sahara et à la pertinence de l’initiative d’autonomie sous souveraineté du Royaume.

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