Signature de conventions portant sur le domaine culturel dans le cadre du développement intégré des régions du Sud

 Le ministre de la culture, Mohamed Laaraj aindiqué, mardi à Rabat, que trois conventions ont été signées dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la composante culturelle du contrat programme portant sur le financement et la réalisation des programmes de développement intégré des trois régions du Sud.

En réponse à une question orale, présentée par le groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’Egalitarisme à la Chambre des Conseillers, sur la protection et la promotion de la culture hassanie, M. Laaraj a relevé que les trois conventions portent sur un nombre de projets, notamment la création de centres culturels dans les villes de Tan-Tan et Sidi Ifni, de deux conservatoires de musique et de chorégraphie à Dakhla et à Guelmim, ainsi que de la mise en place de trois points de lecture dans la région de Sakia El Hamra et quatre dans la région Guelmim-Oued Noun.

M. Laaraj a, de même, fait savoir que l’enveloppe budgétaire attribuée au ministère en vue d’honorer ces engagements durant la période allant de 2016 à 2021, a atteint 16,23 (millions de dirhams ) MDH pour la région de Laâyoune- Sakia Al Hamra , 20,76 MDH pour la région de Dakhla-Oued Eddahab, 63MDH pour la région de Guelmim-Oued Noun, soulignant que ces conventions rassemblent des secteurs gouvernementaux, des autorités compétentes, des Conseils locaux en plus de l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud du Royaume.

Les engagements du ministère en matière de protection et de préservation des composantes de la culture hassanie visent essentiellement l’animation culturelle et artistique, la revalorisation de ce patrimoine par l’organisation des festivals, d’expositions et d’ateliers, ainsi que l’inscription des sites de gravures rupestres dans la liste du patrimoine national, a ajouté le ministre.

Ces engagements comprennent, selon M. Laaraj , la création d’un centre de gravures rupestres à Guelmim, la protection du site Adrar Stouf d’Aousserd, le programme de la qualification et la valorisation de la musique Hassanie ainsi que le programme d’inventaire du patrimoine immatériel Hassani

Il a rappelé, dans ce cadre, que la constitution a chargé le Conseil national des langues et de la culture marocaines (CNLCM) de la mission de protéger la culture hassanie, ajoutant que la loi organique liée à la création de ce Conseil est en cours d’examen au parlement.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page