La Stratégie nationale de développement durable vise à concrétiser la vision d’une économie verte et inclusive au Maroc d’ici 2030

La Stratégie nationale de développement durable (SNDD), adoptée en Conseil des ministres, le 25 juin 2017, a pour but de concrétiser une vision d’une économie verte et inclusive au Maroc d’ici 2030, a souligné, lundi à Rabat, la Secrétaire d’Etat chargée du Développement durable Nezha El Ouafi.

Cette stratégie, qui vise à le renforcement des piliers du développement durable, se décline en 31 axes stratégiques et 137 objectifs avec des indicateurs précis, faisant d’elle un outil de référence et de convergence des différentes politiques publiques ayant pour objectif le développement durable du Maroc, a précisé la secrétaire d’état lors d’un atelier sur « La croissance verte et le développement des territoires verts au Maroc ».

Mme El Ouafi a, dans ce sens, souligné que le Maroc a mis en place les fondements majeurs lui permettant d’inscrire son développement sur la voie de l’économie verte conformément à la nouvelle constitution qui prône le développement durable comme option judicieuse afin d’assurer une prospérité économique, un progrès social et un environnement sain à tous les citoyens.

« L’humanité se trouve actuellement confrontée à des défis sociaux, écologiques et économiques inédits dans leur ampleur, leur complexité et leur interdépendance qui se déclinent quasiment sans aucune exception au niveau planétaire en dépit de leurs origines géographiques ou historiques », a-t-elle déploré, notant, dans ce cadre, que la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD ou Rio +20) a consacré une place de choix à l’économie verte en encourageant les pays à concrétiser une transition vers cette économie pour instaurer leur Développement Durable et lutter contre la pauvreté.

Pour sa part, le directeur des programmes de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI) pour l’Afrique et le Moyen Orient, Dexippos Agourides, a fait savoir que la mise en œuvre SNDD-2030- contribuera à honorer les engagements du Royaume, à relever les défis de ce nouveau millénaire en faisant du développement durable son nouveau modèle de développement et un vrai projet de société soutenu par le processus d’une régionalisation avancée.

M. Agourides a, également, réitéré la détermination du GGGI à soutenir et accompagner les efforts du Maroc afin de lui permettre de relever effectivement le défi de développement durable imposé à toute l’humanité et ce, à travers le déploiement d’un soutien technique en vue d’explorer une nouvelle voie de croissance basée sur la pratique d’une économie verte compétitive, inclusive et durable.

Dans ce sillage, il a exprimé son engagement de soutenir le processus d’implémentation de la SNDD en commençant par la conduite d’un programme local au Royaume focalisé sur le développement des territoires verts (2017-2018) et en proposant un cadre de planification stratégique quinquennal (2018-2022), qui est en cours d’élaboration.

Organisé conjointement par le Secrétariat d’Etat Chargé du Développement Durable et le GGGI, cet atelier de deux jours vise à engager un dialogue constructif et évolutif autour du concept de la croissante verte et le développement des territoires verts au Maroc et ce, pour une meilleure mise en œuvre de la SNDD.

Il s’assigne pour objectifs également d’encourager la réflexion autour de l’opérationnalisation de la SNDD à l’échelle des territoires et d’identifier des initiatives vertes locales et adaptées portant notamment sur le renforcement de la croissance verte au Maroc.

Il est à rappeler que le GGGI est une organisation intergouvernementale, basée à Séoul, et fondée pour soutenir et promouvoir la croissance verte dans les pays. Le GGGI Maroc propose un appui technique pour accompagner la mise en œuvre de la SNDD et la réalisation de la Contribution Nationale Déterminée (NDC) en matière de la réduction des émissions des gaz à effet de serre, notamment l’axe 9 se rapportant aux territoires sobres en carbone.

Ont pris part notamment à cette rencontre, des diplomates, les représentants des institutions publiques, du secteur privé, de la société civile, des institutions financières ainsi que des partenaires internationaux.

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