Le Tchad souhaite bénéficier de l’expérience marocaine en matière de lutte contre la désertification

Le ministre tchadien de l’environnement, de l’eau et de la pêche, Sidick Abdelkerim Haggar, a exprimé, mardi à Rabat, le souhait de son pays de bénéficier de l’expérience du Maroc en matière de lutte contre la désertification.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, Abdeladim Lhafi, le ministre tchadien a salué les avancées réalisées par le Maroc en matière de gestion des ressources hydriques et de lutte contre la désertification, notant que le Tchad est un pays désertique où plus de la moitié de sa surface est couverte par le désert.

Il a, dans ce sens, fait part de la volonté de son pays de capitaliser et de tirer profit de l’expérience marocaine pour faire face au phénomène de la désertification.

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Il a également salué les orientations de SM Le Roi Mohammed VI visant à relancer la coopération entre le Maroc et les pays de l’Afrique notamment le Tchad, soulignant la volonté de son pays d’œuvrer pour le renforcement des relations d’amitié et de fraternité avec le Maroc dans les différents domaines notamment dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de lutte contre la désertification.

Pour sa part, M. Lhafi a souligné l’importance de la protection des ressources naturelles notamment à travers la lutte contre la désertification, rappelant l’impact de la dégradation des sols sur la sécurité et la stabilité des peuples.

Il a mis en exergue l’expérience marocaine dans le domaine de la gestion et du développement des écosystèmes notamment en matière de fixation des dunes, de gestion et de maîtrise de l’eau ainsi que de la conservation des sols fertiles.

Les deux pays disposent de fortes potentialités et d’importantes réserves naturelles qui sont créatrices de revenus notamment la pisciculture, a-t-il noté.

Ces entretiens ont été également l’occasion de se pencher sur les initiatives de conservation, de gestion et de développement des ressources naturelles telles que la grande muraille verte de l’Afrique et l’initiative triple S (soutenabilité, stabilité et sécurité), lancée en marge de la COP22 de Marrakech, a-t-il rappelé.

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