Quand un chroniqueur de mauvaise foi de France Inter s’attaque au Roi et au peuple marocain

Par Hassan Alaoui

Un nouveau Messie est né !

Après un certain Ignacio Cembrero qui s’est fait une spécialité de dénigreur du Maroc et du Roi Mohammed VI en particulier, voilà qu’est apparu un nouveau messie de la médisance. Dans le cadre de l’émission « Histoires du monde » de France Inter – rien que ça ! – un certain Anthony Bellanger, foulard rouge comme Christophe Barbier, mimant ses tics, habitué à servir tous les matins sa soupe aux auditeurs, a consacré lundi sa chronique à Sa Majesté Mohammed VI sous le titre de « Roi in absentia du Maroc ». L’humour rance et jouant sur une sémantique peu accessible aux non-initiés du latin, il s’est évidemment emparé d’un titre de notre confrère « Telquel » pour le prendre en dérision et trouver l’angle d’attaque à sa virulente agression contre le Roi. Le site de l’hebdomadaire marocain avait titré ce jour son papier : « A Rabat, une activité royale prévue dans le cadre de la rentrée scolaire » !

Un titre est un titre, ici c’est plutôt une alerte, sans prétention.

Pas de quoi fouetter un chat, vraiment, mais le chroniqueur de France Inter, tout à son ignorance et mauvaise foi, a cru y trouver matière à redire, en s’en prenant  au journal et au-delà au Maroc. Il s’est même permis ce commentaire pédant sans queue ni tête , dans le texte : « après le titre, sibyllin ( de Telquel), vient un court article sans aucun intérêt sur ce fameux événement ». Et d’abonder avec un mépris de solipsiste : « En fait, il faut être Marocain pour comprendre toute la perfidie de ce titre : pas « des » acticités royales, ou « les » activités royales, mais, mais « une seule et unique » activité royale… ». En deux phrases donc, lapidaire et moqueur, le folliculaire Anthony Bellanger a cru régler son compte à notre confrère Telquel avant de passer à l’agression contre le Roi.

Le florilège de critiques est constitué de tout ce qu’il y a de médiocre, il relève des propos de café de commerce, du déjà dit et répété : « le Roi est une sorte de Roi virtuel…il est en vacances quasi permanentes et pas au Maroc, mais plutôt en son château de Betz… ». Voilà des années maintenant que nous n’avons de cesse d’entendre de telles calembredaines, de fausses informations et de propos délibérément tendancieux, qui remontent au Roi défunt Hassan II.  Le journaliste de France Inter, prompt à nous faire prendre des vessies pour des lanternes estime que le Roi prend trop de vacances ! En voilà un jugement d’une mesquine partialité. Sauf à être dans le secret des dieux, comment peut-il soutenir qu’il s’agit de « vacances » ! L’audace, le culot est qu’il chiffre même les « absences » du Roi à hauteur de 80% pour les 6 premiers mois de l’année 2018 et se permet de dire « qu’il y a eu une légère modification de la Constitution en 2011, mais l’essentiel du pouvoir reste entre ses mains(le Roi) ou plutôt entre celles du Conseil royal : un gouvernement bis d’une vingtaine d’hommes qui tient tout le pays dans l’opacité la plus totale ».

L’ignorance ahurissante de Bellanger

Bellanger est tout donc sauf un journaliste, quant à sa méthode et ses partis pris, mieux vaut en rire ! Il prend sur lui de lancer de fausses informations, non vérifiées, non recoupées, des fake-news relevant d’une littérature qui fait depuis des mois voire des années l’essentiel de la soupe servie aux lecteurs ou auditeurs pris au dépourvu… La sempiternelle sortie du « Maroc, une monarchie absolue de droit divin, puisque le Roi est Commandeur des croyants», relève d’une pauvreté culturelle ou professionnelle qui n’a d’égale que la légèreté ahurissante du chroniqueur ignare qu’est Bellanger. Elle est ni plus ni moins qu’une insulte aux Marocains qui ont voté la réforme constitutionnelle de juillet 2011, porté au pouvoir le PJD, parti islamique, qui sont représentés aux deux chambres du Parlement par des députés et des conseillers élus démocratiquement, des ONG, et une société civile très active. Il ne connaît strictement rien du Maroc, de ses institutions, des son dynamisme politique et économique, et quand bien même il parlerait des crises, du Rif, et autres problèmes, c’est pour déformer et écorcher les noms, mélanger les fonctions, se noyer dans les inexactitudes et les approximations, confondant les genres, la vie privée du Roi comme son activité…

Ce pays, appelé le Maroc n’a donc ni institutions, ni peuple, ni lois, ni traditions, ni histoire ni mémoire…Un peuple de bourricots en somme…Revoyez votre copie, enquêtez sur place au lieu de vous contenter de reprendre les slogans et la désinformation…

On croirait en effet lire le mauvais Ignacio Cembrero à ses heures dépitées. Les insultes à l’endroit du Souverain dépassent l’entendement et n’honorent ni la profession, ni la radio France Inter, encore moins ses responsables qui, au motif qu’il faut faire buzzer, laissent se pavaner la médiocrité rampante et indigne. « Pendant que Sa Majesté est en goguette, écrit le folliculaire Anthony Bellanger, Sa Majesté est en goguette en France ou ailleurs, ses services de sécurité, eux, ne chôment pas. La seule vraie sortie qu’il a daigné honorer, c’était en avril dernier, au siège de la DGST, la police secrète marocaine…A bon entendeur ! »

Oui, en effet, c’est le cas de le dire ! L’ignorance érigée en méthode, avec des attaques ad-hominem contre un chef d’Etat, dont jamais rien au monde ne le séparera de son peuple, une courte vue et en surplus l’arrogance inquisitoriale d’un dérisoire et gratteur de plume, juste capable d’insulter, peu porté à la rigueur et qui joue le jeu d’une clique d’opposants marocains jonchant les salons parisiens.

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