‎« ProGIRE » : Un projet pour la gestion intégrée des ressources en ‎eau en milieu oasien

Le projet « ProGIRE » visant la promotion de la gestion intégrée des ressources en eau en ‎milieu oasien, vient d’être lancé à Tata, à l’initiative de l’Association des enseignants des ‎Sciences de la vie et de la terre au Maroc (AESVT-Maroc).

Financé par l’Union européenne, ce projet qui concerne l’oasis Aguinane à Tata et l’oasis ‎Ferkla à Errachidia, se propose de contribuer à la sauvegarde des Oasis du sud Marocain, en ‎fédérant les acteurs pertinents autour d’une planification concertée et efficace de l’utilisation ‎et de la valorisation de l’eau dans les zones urbaines et rurales en milieu oasien, indique ‎l’AESVT-Maroc.

D’une durée de trois ans, le projet s’articule autour de quatre composantes à savoir: le ‎renforcement de la gouvernance et des capacités des acteurs locaux autour de l’élaboration de ‎plan de gestion intégrée des ressources en eau, le développement d’un pool de jeunes ‎entrepreneurs et de jeunes experts locaux en la matière , la mise en œuvre de solutions et de ‎technologies adaptées, ainsi que la facilitation de la mise à l’échelle à travers l’influence des ‎politiques nationales et territoriales.

L’approche retenue s’est voulue novatrice, en se basant sur la création d’une vision intégrée de ‎gestion des ressources en eau, la mise en cohérence des lois et pratiques de gestion portées par ‎les instances coutumières, une large mobilisation et implication des parties prenantes dans le ‎processus de planification et de prise de décision.

Les Oasis sont des écosystèmes extrêmement vulnérables et menacés de disparition, leur ‎sauvegarde et le renforcement de leur résilience face au changement climatique sont un enjeu ‎majeur pour le Maroc, selon l’AESVT-Maroc.

Jusqu’à présent, les communautés oasiennes, détentrices de savoirs ancestraux, ont su apporter ‎des réponses appropriées à travers la mise en œuvre d’une gestion adaptative. Face aux ‎impacts conjugués des évolutions socioéconomiques, du milieu naturel et du changement ‎climatique, ces mesures ne suffisent plus pour réduire la vulnérabilité des Oasis, estime ‎l’association.

Afin de préserver les oasis et sauver ce qui peut l’être, tous les acteurs étatiques et non ‎étatiques locaux, nationaux et partenaires internationaux, sont appelés à accompagner la ‎population des mesures urgentes, pour mener un travail complexe et de longue haleine, capable ‎de renforcer le processus d’adaptation au changement climatique et de gestion durable et ‎efficace des territoires oasiens, et des ressources hydriques en priorité, note aussi l’association. ‎

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