Le 1er Congrès international des professionnels de la finance participative ouvre ses travaux à Casablanca

Les travaux de la 1ère édition du Congrès international des professionnels de la finance participative ont été lancés, mercredi à Casablanca, avec la participation d’un parterre de responsables et d’experts en finance participative venant de différents horizons.

Initié par « Financité Institute » sous le thème « Les fonctions de financement face aux spécificités des métiers de la finance participative », cet évènement de deux jours ambitionne de débattre des enjeux et problématiques de lancement des banques participatives et de porter un éclairage sur les fonctions clés de la finance participative qui feront l’objet d’une analyse experte quant à leurs contraintes et opportunités.

Intervenant à cette occasion, Rachid El Maataoui, directeur général de Financité Institute, a souligné que ce congrès constitue une véritable opportunité de rencontres entre professionnels marocains et leurs homologues internationaux pour échanger autour des enjeux du lancement et du développement de la finance participative au Maroc, notant que l’objectif est notamment de rassembler différentes institutions de la finance participative opérant dans des économies proche ou similaire à celle du Maroc.

A partir de conférences et d’ateliers thématiques privilégiant le partage d’expériences et la mise en évidence des bonnes pratiques, des experts de renommée internationale présenteront des expériences et des recommandations pour faire gagner le pari de la réussite du développement de la finance participative au Maroc et dans la région, a-t-il ajouté.

La session d’ouverture de cet évènement a été ponctuée par la présentation de quelques expériences des pays maghrébins dans la finance participative tout en mettant l’accent sur les défis auxquels sont confrontées les banques participatives ainsi que sur les contextes juridiques qui accompagnent le lancement des banques participatives.

Dans ce sens, le directeur général de la banque Zitouna Tunisie, Azzedine Khouja, a exposé les conditions qui ont marqué le lancement de la banque en 2010, passant en revue les difficultés juridiques rencontrées par cette institution de la finance participative, en particulier en matière fiscale.

Il a souligné que la stratégie adoptée par la banque ainsi que son offre lui ont permis d’étendre ses activités, notant que Zitouna banque dispose aujourd’hui de 103 filiales sur le territoire tunisien.

De son côté, le directeur général de la banque participative Al Salam Algérie, Nacer Hider, a présenté l’expérience de la banque Al Baraka Bank Algérie, considérée comme un établissement bancaire à capitaux mixtes (publics et privés), mettant en avant les règles de base nécessaires pour la rationalisation de la gouvernance interne des banques participatives.

Au menu de ce congrès, figurent des ateliers thématiques consacrés aux échanges entre professionnels sur les meilleures pratiques et les «recettes» de succès des institutions de finance participative ainsi que des tables rondes visant à mettre en exergue les enjeux et les défis du développement des institutions de la finance participative au travers d’approches professionnelles expérimentées.

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