1er Mai : 164.500 manifestants en France, dénombre le ministère de l’Intérieur, 310.000 selon la CGT

Les rassemblements du 1er mai ont mobilisé mercredi 164.500 manifestants en France, dont 28 000 à Paris, a indiqué le ministère de l’Intérieur, alors que les syndicats, notamment la CGT, avancent le chiffre de 310.000 manifestants qui ont défilé dans tout le pays , répartis dans 250 manifestations, dont 80.000 à Paris.

Si dans les principales villes de la France, les défilés du 1er mai se sont déroulés dans le calme, à Paris, la journée a été marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre.

Les médias du pays avancent le chiffre de 24 manifestants légèrement blessés et de 14 blessés chez les forces de l’ordre.

Au total, 380 personnes ont été interpellées, dont 330 dans la capitale où 18.000 contrôles préventifs ont été opérés. Sur l’ensemble des personnes interpellées, 250 ont été placées en garde à vue dont 210 à Paris.

Les autorités qui redoutaient une journée de tension ont déployé un dispositif sécuritaire d’ampleur. A Paris, quelque 7400 policiers et gendarmes ont été mobilisés en prévision de tout débordement.

→ Lire aussi : France : les manifestations du 1er mai placées sous haute surveillance policière

Dans des déclarations à la presse à l’issue des manifestations du 1er Mai, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a « regretté » que cette journée « ait été volée par la violence de quelques-uns« .

« 800 à 1000 personnes étaient venues pour en découdre« . « Tout au long du parcours, des gens sont venus pour casser, brûler, attaquer. [Ils] ont volé aux organisations syndicales leur fête internationale du travail et leur mobilisation« , a-t-il dénoncé.

« C’est une journée qui a fait des blessés, qui a fait assez peu de dégâts » à Paris et dans les grandes villes de province, a encore dit Christophe Castaner.

La Fête du travail a réuni, le temps d’une journée, syndicats et « gilets jaunes », ce mouvement de contestation de la politique sociale et fiscale du gouvernement, qui ont exprimé quasiment les mêmes revendications : plus d’équité sociale et fiscale.

Elle intervient également au lendemain des mesures annoncées par le président Emmanuel Macron pour répondre aux « gilets jaunes » et dont le coût total est estimé à près de 17 milliards d’euros.

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