20 ans de règne : 20 ans de consolidation d’une politique étrangère indépendante et diversifiée

20 ans ! A l’occasion du vingtième anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI les hommages, les analyses et les « retours » sur les 20 ans de règne du Souverain se sont multipliés, tant au niveau national qu’au niveau international. La symbolique de deux décennies est forte, pour un Peuple profondément attaché à son Roi, pour un pays entré de plein pied dans la modernité et pour un Monarque qui aura marqué les esprits par son style, par ses prises d’initiatives et par sa vision. Un règne s’inscrit, par définition, dans le temps long.

Si l’amorce d’une troisième décennie a évidemment une importante valeur symbolique, il n’en reste pas moins qu’il s’agit, seulement, d’un point d’étape parmi d’autres. Ce n’est, bien entendu, ni l’heure du bilan, ni l’occasion, un peu trop facile, de succomber à un droit d’inventaire, d’autant plus que les difficultés sont identifiées, les maux sont connus et ont été recensés, avec lucidité, par le Chef de l’Etat, lui-même, à l’occasion de récents Discours Royaux. Ces 20 ans représentent davantage une opportunité d’arrêter le temps, de faire la rétrospective d’un Maroc stable, souvent cité comme un exemple, qui attire, qui bouge et qui avance. Ces 20 ans permettent également d’amorcer une introspection productive et d’entamer un (re)questionnement lucide, pragmatique et objectif. A ce titre, la réflexion autour d’un Modèle de développement revisité, plus juste, plus égalitaire, plus inclusif et plus innovant, revêt une importance capitale. C’est dans ce contexte que l’Institut Amadeus, qui travaille sur la question depuis plusieurs mois, publiera très prochainement un Mémorandum de propositions concrètes et opératoires.

Parmi les nombreuses évolutions et transformations concrètes qu’a connu notre pays, au cours de ces 20 dernières années, on notera, non sans fierté, l’enrichissement et la diversification des relations du Maroc avec son voisinage, avec son continent et avec le Monde. Les comparaisons entre deux Souverains qui se succèdent sont souvent hasardeuses, tant le contexte et les réalités du moment évoluent. Pourtant, force est de constater, que si Feu SM le Roi Hassan II a magistralement réussi à placer le Royaume sur la carte des pays qui comptent, en faisant, notamment, du Maroc un pivot de la relation entre l’Occident et le Monde arabo-musulman, SM le Roi Mohammed VI a, pour sa part, offert au Royaume une réelle politique étrangère forte, constante, mais surtout indépendante. En 20 ans, le Maroc est donc passé, sur le plan international, du statut de pays intermédiaire, de pays passerelle ou d’ « honest broker », au statut de pays acteur du jeu international, maitre de ses relations extérieures. Le Royaume, à travers la Vision internationale de SM le Roi Mohammed VI, possède donc une doctrine en matière de politique étrangère qui lui est propre, basée sur la préservation de ses intérêts nationaux, sur la diversification des partenariats stratégiques et sur l’inlassable renforcement d’une coopération Sud-Sud multidimensionnelle.

« Plus que l’association, moins que l’adhésion » vs « Le Maroc n’est la chasse gardée de personne »

Cette doctrine Royale s’est mise en branle à Paris, dès le 20 mars 2000, à l’occasion d’une Visite d’Etat à Paris. Le Souverain avait alors prononcé une phrase, devenue depuis une expression, qui allait redéfinir les relations du Royaume avec l’Union Européenne (UE) : « plus que l’association, moins que l’adhésion ». Par cette expression, le Maroc faisait d’une pierre deux coups ; à savoir rompre avec le souvenir d’une demande d’adhésion bâclée et peu réaliste, exprimée à la fin des années 1980 et casser la dynamique d’assistanat et de paternalisme européen vis-à-vis du Royaume. Cette volonté marocaine de co-construction de sa relation avec l’UE aboutit à la mise en place du Statut avancé, premier partenariat du genre, en octobre 2008 et au Premier Sommet Maroc-UE, également premier du genre, en mars 2010.

Ce partenariat d’ « exception » qui lie les deux parties n’a pas empêché la distension de leurs relations entre 2016 et 2018, à la suite de l’annulation par le Parlement Européen des accords agricole et de pêche Maroc-UE. Cette crise de près de trois ans, a permis, suite notamment au gel par le Maroc de plusieurs composantes politiques de ce partenariat (notamment sur le volet migratoire et sécuritaire), de mettre en lumière le devoir de clarté de l’UE et de ses institutions vis-à-vis du Maroc et de son intégrité territoriale. Le vote, en début d’année, par le Parlement Européen à une très grande majorité des députés, des nouvelles moutures de l’Accord Agricole Maroc-UE et de l’Accord de Pêche Maroc-UE a permis de matérialiser cette expression de clarté nécessaire à un Partenariat pérenne et équilibré. Par ailleurs, la déclaration politique conjointe, rendue publique à l’issue du Conseil d’Association Maroc-UE de juin dernier, a appelé à la refonte et au rééquilibrage du Partenariat Maroc-UE. L’emploi, dans ce même texte, pour la première fois du terme « prospérité partagée » est l’expression du caractère inédit et unique de la relation qui lie le Royaume à l’Europe. Ce nouveau statut en construction, encore plus « avancé », correspond à une innovation dans le corpus européen, dont le Maroc est encore une fois à l’origine. Il initie, de fait, la création d’un « espace » euro-marocain commun appelé à être dynamique et évolutif dans le temps. Le Partenariat stratégique Maroc-UE se porte bien. Il est vivant et dynamique conformément à la Vision de SM le Roi Mohammed VI et aux intérêts supérieurs du Maroc, préservation de son intégrité territoriale en tête.

Cependant, malgré l’importance de ce Partenariat stratégique d’ « exception » pour les deux parties, le Royaume, comme très justement rappelé par le Souverain à l’occasion du Discours du Trône 2016, « n’est la chasse gardée de personne ». Le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, est d’ailleurs l’un des rares pays au Monde à pouvoir bénéficier à la fois d’un accord de libre échange avec l’UE et avec les Etats-Unis, dont il est, depuis 2004, allié majeur hors OTAN. La doctrine internationale du Maroc portée par le Souverain est par nature indépendante. Elle prône la diversification des partenariats stratégiques institutionnels avec les principales puissances. Le Royaume suite, notamment, aux Visites Royales en Inde, en Chine et en Russie a mis en œuvre cette diversification, tout en proposant une perspective concrète de coopération triangulaire Partenaire-Maroc-Afrique. La diversification choisie par le Royaume est l’expression d’un monde multipolaire et globalisé, où le multilatéralisme s’essouffle au bénéfice du « multipartenariat » et de la multiplication des accords régionaux et bilatéraux. C’est ainsi que le Maroc prend, aujourd’hui, pleinement sa part dans le concert des nations les plus dynamiques sur le plan de la coopération économique et commerciale.

« L’autonomie et rien que l’autonomie »

Alors que SM le Roi Mohammed VI fête aujourd’hui ses 20 ans de règne, il est aisé d’affirmer que jamais, depuis le cessez-le-feu de 1991, le Maroc n’a été dans une position aussi favorable sur la Question Nationale. D’abord, il faut souligner l’impact des investissements colossaux consentis dans les Provinces du Sud, devenus des vrais pôles de compétitivité et de croissance. De plus, en matière de développement humain les trois régions du Sahara peuvent être considérées comme les plus avancées du Royaumes. En effet, le PIB par habitant y est supérieur de près de 41% à la moyenne nationale et l’IDH au Sahara, qui était en 1975 inférieur de 0,408 point à celui du pays, est, aujourd’hui, nette­ment supérieur à celui de la moyenne des autres régions du Royaume. Il est, dans ce cadre, utilise de se référer au Discours Royal, du 6 novembre 2014, dans lequel SM le Roi Mohammed VI, affirmait que « pour chaque dirham des re­cettes de la région, le Maroc investit 7 dir­hams dans son Sahara ». Le Souverain admet alors une réalité partagée par tous, que « les Ma­rocains ont supporté les coûts de dévelop­pement des Provinces du Sud. Ils ont donné de leurs poches, et prélevé sur les moyens de subsistance de leurs enfants, pour que leurs frères du Sud puissent vivre dignement ». Enfin, sur le plan onusien, le Royaume a repris la main en 2007, à travers l’initiative d’autonomie des Provinces du Sud, qui est une solution de compromis dans le cadre de la souveraineté nationale du Maroc, pensée et promue par le Souverain mais également co-construite avec les forces vives du Sahara. L’ensemble des résolutions onusiennes sur le Sahara, depuis la Résolution 1754, d’avril 2007, jusqu’à la Résolution 2468, d’avril 2019, réaffirment la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie et saluent les efforts « sérieux et crédibles » du Royaume en vue d’aboutir à une solution politique dans un esprit empreint de « réalisme » et de sens du « compromis ».

Cette dynamique, grâce aux efforts déployés par le Maroc et du suivi constant du Souverain, n’a pas souffert des nombreuses tentatives de perturbation et de changements de paramètres, au niveau onusien, initiées par les adversaires de notre intégrité territoriale. En effet, l’Algérie et le Polisario, qui pour répondre aux acquis de la Proposition marocaine d’autonomie, ont investi, ces dernières années, tous leurs efforts dans une instrumentalisation des Droits de l’Homme et d’une supposée « exploitation » par le Maroc des ressources naturelles au Sahara, avec l’appui, conscient ou inconscient de quelques ONG internationales. Ces efforts ont été vains, puisqu’à, chaque foi,s le Maroc est ressorti renforcé. En 2013, alors que draft américain avait proposé l’extension à la Minurso du monitoring des Droits de l’Homme au Sahara, la Résolution 2099 n’a pas altéré le mandat le Minurso, qui s’est même « félicitée » des efforts déployés par le Maroc en matière de promotion des Droits de l’Homme au Sahara, tout en soulignant le rôle du CNDH. L’ensemble des résolutions qui ont suivi continue de tenir le même langage au sujet des Droits de l’Homme au Sahara.

En 2016, alors que le Maroc est ouvertement en conflit avec le Secrétaire Général de l’ONU, suite à la visite de Ban Ki-moon à Tindouf et Bir Lahlou et suite, en réaction, à l’expulsion par le Maroc des membres de la composante civile de la Minurso, le Royaume a globalement été renforcé du fait que le Conseil de Sécurité s’est pour la première fois désolidarisé des différentes déclarations et postures du Secrétaire Générale de l’époque. En avril 2018, la Résolution 2414 a repris l’ensemble des exigences marocaines, notamment sur la question de la présence d’éléments du Polisario à Guerguerat et dans la zone tampon, en appelant fermement au « retrait immédiat » du groupe séparatiste de la région. Les intentions du Polisario d’installer des édifices « administratifs » à Bir Lahlou et à l’est du dispositif de défense ont été qualifiées par le document onusien « d’actes déstabilisateurs », ce qui a permis de confirmer l’efficacité de l’approche offensive, pensée et voulue par SM le Roi Mohammed VI.

En avril 2019, la Résolution 2468 cite l’Algérie à cinq reprises, ce qui démontre aux yeux de la Communauté Internationale, l’implication décisive de ce pays – qui abrite, finance, entraîne et supporte le Front Polisario – dans la non-résolution de ce conflit artificiel hérité de la Guerre Froide. La dernière Résolution en date appelle, une nouvelle fois, les parties à faire preuve de « réalisme » et donc à dépasser les formules obsolètes datant du cessez le feu de 1991. Par ailleurs et sans équivoque, le paragraphe 11 du texte onusien rappelle que la mission première et exclusive de la MINURSO est le maintien de la Paix. Dans ses explications de vote, l’Afrique du Sud, qui s’est abstenue, a reconnu que le texte était « déséquilibré » et a regretté qu’il soit « en faveur du Maroc ». La Résolution 2468 doit donc, pour l’ensemble de ces raisons, être considérée comme l’une des plus favorables au Maroc depuis avril 2007. Son contenu vient confirmer une tendance actuelle forte, à savoir l’alignement de la position du Conseil de Sécurité sur les deux principes fondamentaux du Royaume, énoncés par le Souverain lors du Discours du 6 novembre 2017 : aucun règlement n’est possible en dehors de l’Initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté nationale et le refus du Maroc de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus.

« L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique »

La Vision Royale pour l’Afrique est à considérer comme l’expression de la véritable rupture dans la politique étrangère du Royaume. Historiquement porté vers le Nord, le regard du Maroc et de ses opérateurs économiques se porte aujourd’hui vers son continent d’appartenance. L’Afrique correspond au prolongement géographique naturel du Royaume, tant son enracinement à la fois économique, politique, culturel et cultuel à ce continent est incontestable. Au moment où la désunion d’un Maghreb, enlisé dans ses inerties, est une triste réalité, malheureusement constatée par tous, le Maroc, à la faveur de son action africaine volontariste, portée par la Vision de SM le Roi Mohammed VI, fait de son appartenance à un arc « Nord-Ouest africain », allant de Tanger à Lagos, une réalité politique et une priorité stratégique. C’est parce que la présence économique du Royaume en Afrique est une évidence du quotidien – où on peut consommer marocain à Dakar, avoir un compte dans une banque marocaine à Conakry, habiter dans un logement construit par des entreprises marocaines à Abidjan et utilise un opérateur téléphonique marocain à Bamako – que la politique africaine du Maroc est une réussite, jalousement guettée.

Le Royaume, premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest et deuxième investisseur africain sur le continent, est à l’initiative de nombreux projets structurants en Afrique de l’Ouest, qu’il porte et qu’il finance, à l’image du Projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody ainsi que du projet pour le développement de la cité des affaires de l’Afrique de l’Ouest à Dakar. Le Royaume initie et co-conduit, également, avec le Nigéria, le méga projet du gazoduc Nigéria-Maroc, d’une longueur supérieure à 4000 km. Ce projet vise à relier le Nigéria au Maroc et, à terme, à l’Europe, en traversant une douzaine de pays sur la façade atlantique. Il a pour vocation de lutter contre les grandes disparités persistantes dans ces pays quant à la production et à la consommation énergétique. Alors que le Nigéria occupe la 22eme position en termes de production mondiale de gaz, certains pays de la zone sont contraints d’importer le gaz en quantités importantes de diverses origines et voient, de ce fait, leur économie impactée. Le gazoduc permettra également de répondre aux problématiques liées au secteur énergétique, dont la production et la consommation d’électricité, rencontrées par ces pays. En plus d’une promesse de création d’emplois, ce projet s’attaque aux problèmes d’électrification, mais également à l’industrialisation qui, jusque-là, constituent un frein au développement de la région.

Le caractère multidimensionnel, du « modèle marocain » en Afrique, initié par SM le Roi Mohammed VI, a permis au Royaume d’aller au-delà de sa zone « de confort » et « de confiance » qu’était jusque là l’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone. A cet effet, l’année 2016 doit être considérée comme le véritable tournant dans nos relations avec l’Afrique. Les Visites Royales effectuées au Rwanda, en Tanzanie, au Nigéria, en Zambie et en Ethiopie ont permis au Royaume d’ouvrir une nouvelle page de coopération avec ces pays, qui étaient jadis considérés comme hostiles. C’est là que se situe le véritable changement de paradigme, ou le « turning point », initié par le Souverain, à savoir dépasser les contraintes politiques à travers la coopération économique.

La Vision Royale pour le continent peut se résumer à la l’idée suivante : l’Afrique est un continent digne et indépendant, qui assume son identité culturelle et qui sait accueillir l’autre, son voisin, dans le respect de ses droits et sa dignité d’homme. Ce sont les valeurs africaines défendues par Souverain, qui ont toujours conduit le Maroc a refusé d’être le supplétif sécuritaire de l’Europe et de signer des accords de réadmission que l’UE lui demandait de parapher afin de faciliter le renvoi des migrants d’Afrique. A l’heure où certains expulsent des ressortissants de la CEDEAO, le Maroc, sur l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, a fait le choix de la régularisation, l’extension des droits des étrangers et de mettre en application une stratégie nationale tournée vers leur insertion sociale et professionnelle. C’est d’ailleurs cette politique migratoire humaniste qui a valu à SM le Roi Mohammed VI d’être nommé par l’Union Africaine Champion africain pour la migration.

« Il est beau le jour où l’on rentre chez soi après une trop longue absence ! »

Le 31 janvier 2017 est sans doute, à ce jour, la date la plus marquante sur le plan international du règne de SM le Roi Mohammed VI. Elle marque le retour du Maroc au sein de sa « famille institutionnelle », l’Union Africaine (UA), et rompt avec plus de 34 ans de politique de la chaise vide, qui n’a pas porté ses fruits. A l’occasion de ce retour historique, le Souverain s’est adressé à ses pairs africains avec son cœur, à travers Discours rassembleur, positif et constructif, qui démontre l’afro optimisme du Royaume et qui restera sans doute comme l’un des Discours les plus émouvants jamais prononcés par le Monarque. Dans les mots de SM le Roi Mohammed VI, on constate l’interdépendance perpétuelle entre le Maroc et son continent d’appartenance. Elle a pour finalité la solidarité, le co-développement, la co-émergence et la prospérité partagée, loin de toute forme de division.

La crédibilité du Royaume et son leadership continental ont tout de suite permis au Royaume de reprendre sa place au sein de l’agora africaine. Sur le plan politique, le Sommet de l’UA de Nouakchott, en juillet 2018, a pleinement validé la pertinence du choix stratégique du retour du Maroc au sein de l’Institution panafricaine, pensé et voulu par SM le Roi Mohammed VI. Historiquement hostile aux intérêts du Royaume sur la Question Nationale, la position de l’UA a, aujourd’hui, radicalement évolué.  Hier juge et partie au service exclusif de la défense des intérêts des adversaires de notre intégrité territoriale, aujourd’hui « facilitateur » reconnaissant la prééminence et l’exclusivité du Conseil de Sécurité de l’ONU dans la résolution de ce conflit régional artificiel, l’UA est désormais une organisation pragmatique, pleinement ancrée dans son temps, au service de l’unité africaine et du développement de notre continent. Il s’agit, en effet, d’une rupture importante et historique – grâce, notamment, aux efforts déployés par le Royaume – qui de fait, malgré la présence de plus en plus isolée de la pseudo « rasd », permet à cette organisation de se défaire du poids d’un héritage qu’elle tirait tel un boulet et qui remettait directement en question sa crédibilité, voire son fonctionnement.

En intégrant l’UA, le Maroc a apporté son expérience et son expertise sur de nombreux sujets thématiques ou transverses. Outre la question de la Migration et l’Observatoire africain de la Migration, le Royaume a notamment contribué aux négociations et à la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Ces 20 dernières années ont donc été riches et intenses sur le plan des relations extérieures du Maroc. SM le Roi Mohammed VI a apporté une Vision propre et une doctrine caractéristique des valeurs marocaines à l’ADN de la politique étrangères du Royaume. Nos relations se sont diversifiées et le choix de l’Afrique a été érigé en option stratégique irréversible. La politique étrangère du Royaume est à l’avant-garde. Nous ne pouvons pas oublier de rappeler que le Royaume est à ce jour l’un des deux seuls pays à avoir organisé deux COP et que le Maroc est considéré comme un acteur important du Dialogue interreligieux au niveau mondial, comme en témoigne la récente visite du Pape François à Rabat.

Brahim Fassi Fihri

Président fondateur de l’Institut Amadeus

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