22ème Festival des Gnaoua, musiques du monde : symbiose et triomphe des valeurs

Hassan Alaoui

« Le Festival a révélé la richesse d’une culture populaire et réaffirmé notre ancrage africain à travers une culture aux profondes racines subsahariennes. Le Festival a révélé un nouveau visage de la jeunesse marocaine, une jeunesse libre, créative, volontaire, assoiffée d’art et d’universalité. Cette jeunesse qui continue, année après année, à témoigner tout son attachement à ce rendez-vous culturel unique. Le Festival a révélé l’impact de l’art dans un projet de développement économique et social, et a permis l’émergence d’une destination : Essaouira, devenue un label mondial. »

Le propos, de Neila Tazi,  est profond, parce qu’il illustre plus que jamais une réalité tangible. Le festival des Gnaouas, musiques du monde célèbre cette année sa 22ème édition sous les grâces d’un Maroc qui n’a jamais été attaché à ses valeurs qu’aujourd’hui. Le festival, dira-t-on, demeure le lieu de rencontre, un confluent des arts et des cultures, mais aussi et surtout l’incarnation d’un Maroc qui ne cesse de bouger, en termes d’évolution politique, économique, sociale , culturelle et humaine. L’édition de cette année, tombe à point nommé, disons qu’elle s’inscrit dans une dimension historique particulière : la célébration du 20ème anniversaire de l’ accession de Sa Majesté Mohammed VI au trône. Illustration parallèle si besoin d’un parcours riche en émotions, marquée au sceau des innombrables réalisations que le Roi n’a eu de cesse de mettre en œuvre.

→ Lire aussi : Festival d’Essaouira: Rumba/Gnaoua, plus qu’une fusion, une communion

Le Festival d’Essaouira, « Gnaoua, musiques du monde » est à l’image de ce Maroc de Mohammed VI qui porte la jeunesse sur les fonts baptismaux d’un grand et ambitieux projet de société. Il exprime cette exigence du temps ou des temps modernes qui , chaque année, apporte au Maroc sa vivifiante force, nourrie d’espérances voire de rêves.  Comme l’écrit Neila Tazi, productrice de Festival Gnaoua, musiques du monde », « le Festival est devenu une odyssée que des millions de Marocains se sont approprié et dont ils sont fiers ». Il y a cet effet de miroir identitaire que le festival incarne, une projection des populations entières en quête de leur racines et de leur culture, il y a ensuite cette inclinaison vers l’universel que le festival qui n’en est pas moins une autre quête, sans parler de l’Absolu que la musique gnaouie, mélange d’une puissance ethno-culturelle et de sensibilité prenante, nous offre.

La 2ème édition du festival « Gnaoua, musiques du monde » est plus qu’un événement culturel et musical, c’est la rencontre de deux professions de foi, la fête du Trône et celle de la jeunesse sur fond d’une même exaltation : le règne de Mohammed VI qui illustre sa dimension polysémique, parce qu’il porte l’exigence de la jeunesse, de l’essor du Maroc, de l’enracinement dans l’universalisme et qu’il ouvre de nouvelles perspectives au peuple marocain.

Essaouira- Mogador retrouve ses atours et se pare cette année en particulier à fournir la preuve de sa vigueur et de sa sagesse également. L’art, la musique, les images cortèges de jeunes et de moins jeunes qui s’y rendent pour écouter et partager les rythmes témoignent en effet du remarquable renouvellement que le Festival produit au fur et à mesure. Pour l’avoir accompagné depuis sa création, il est à l’image du succès qui caractérise le Royaume dans sa longue marche pour le développement, la promotion des libertés, l’essor des droits de l’Homme et l’uinversalisme.

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