Pegasus : Le Maroc attaque en justice ses accusateurs

Accusé d’avoir utilisé le logiciel Pegasus à des fins d’espionnage, le Maroc a décidé d’attaquer en diffamation Amnesty International et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris.

« Le royaume du Maroc et son ambassadeur en France, Chakib Benmoussa, ont mandaté Me Olivier Baratelli pour délivrer, dès aujourd’hui, deux citations directes en diffamation » contre ces deux associations à l’origine des révélations depuis dimanche sur les clients de ce logiciel.  » annonce un communiqué transmis à l’AFP.

Me Baratelli déclare à cet effet, que « L’État marocain entend immédiatement saisir la justice française car il souhaite que toute la lumière soit faite sur les allégations mensongères de ces deux organisations qui avancent des éléments sans la moindre preuve concrète et démontrée« , « L’État marocain considère faire face à une nouvelle affaire de liste et que le passé a largement démontré qu’il était aisé de tirer des conclusions mensongères de telles pratiques« , ajoute l’avocat, déplorant un « procès d’intention médiatique, infondé et visiblement créé de toute pièce pour déstabiliser la relation diplomatique profonde entre le Maroc et la France ».

Le royaume chérifien « entend ne pas laisser impunis les multiples mensonges et les fake news propagés ces derniers jours« . Ajoute-t-il.

Pour rappel, le Maroc a déjà déclaré qu’il allait opter pour « une démarche judiciaire, au Maroc et à l’international contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses« .

D’autant plus que la présidence du ministère public a ordonné, mercredi 21 juillet, l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les fausses allégations et accusations dont le Royaume fait l’objet.

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